Domaine dit Parc de Bodelio à Malansac dans le Morbihan

Domaine dit Parc de Bodelio

  • 56220 Malansac
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
Début du XVe siècle
Construction du mur
XVIIe siècle
Construction du logis
1842
Passage à la compagnie du chemin de fer
1850
Acquisition par la famille Simon
1890
Travaux de drainage
1992
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Ensemble du domaine, y compris sa rabine d'accès (cad. B 376, 377, 388 à 390 ; D 5, 7 à 18, 24 à 28, 35 à 37, 39 à 66, 68 à 70, 72, 73, 75 à 104, 123, 129 à 135 ; ZH 7, 10, 30 à 47 ; ZT 1, 5, 9 à 33 ; ZV 123 à 127) : inscription par arrêté du 23 décembre 1992

Personnages clés

François Forest Propriétaire ayant fait réaliser des travaux de drainage et dont l'épouse a élevé la croix de Vau-Billy.

Origine et histoire

Le domaine dit Parc de Bodelio, à Malansac (Morbihan), associe un manoir et un vaste parc d'environ 375 hectares. Il se situe au nord du bourg, à environ 2,3 km à vol d'oiseau au nord‑est du centre. Le domaine est ceint d'un mur d'enceinte en schiste long d'environ 11 km et d'une hauteur de 3 m, percé de trois portes d'entrée à l'ouest, à l'est et au sud. Le mur, dont la construction remonterait au début du XVe siècle, atteste l'ancienneté féodale du lieu. Le logis, conçu à l'origine comme pavillon de chasse au XVIIe siècle, présente un plan rectangulaire de style néoclassique, organisé en trois travées, orné d'un fronton triangulaire et coiffé d'un lanternon. Au XVIIIe siècle, le domaine évolue vers une exploitation forestière et agricole et se complète d'activités industrielles et artisanales telles que l'extraction d'ardoise, la saboterie, le sciage et la charbonnerie. Après un passage à la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans en 1842, la propriété est acquise en 1850 par la famille Simon, qui modernise les exploitations agricoles et aménage, près du manoir, un parc paysager structuré par de belles perspectives et un système hydraulique élaboré ; les fermes du Val‑Simon et de Kerdrio datent de cette période. Le domaine conserve, au xixe siècle, des terres exploitées et un parc entretenu. En 1890, François Forest devient propriétaire et fait réaliser des travaux de drainage ; la croix de Vau‑Billy est élevée par son épouse après la Première Guerre mondiale en remerciement du retour de leurs fils. L'ensemble du domaine, y compris sa rabine d'accès, est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 23 décembre 1992.

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