Domaine du Champ de la Pierre

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Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1400

1500

1600

1700

1800

1900

2000

XIVe siècle

Construction du manoir

XVIe siècle

Construction de liaison

4e quart XVIIIe siècle

Transformations majeures

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures de l'ensemble des bâtiments, à l'exclusion des parties modernes de la ferme attenante au château ; murs de clôture du parc, avec leurs piliers et leurs portes ; parc, tel qu'il figure sur le plan joint à l'arrêté, comprenant notamment : au Nord du château, l'herbage situé entre le château et le C.V.O. 3 de l'Aigle à Falaise, non compris la nouvelle église ; à l'Est du château, le parterre, le nouveau potager et son bassin, l'ancien potager, ses murs de clôture, sa fontaine et ses escaliers, les jardins du presbytère ; au Sud du château, les terrains dépendant de la ferme, l'ancien verger et sa contre-allée, le tapis vert, l'herbage reliant les potagers à l'étang de la Fenderie et la butte des émigrés, l'avenue reliant le château à l'étang de la Fenderie, le petit bois, ses allées, ses terrasses et ses fabriques, le temple, l'oisellerie, la grotte du petit bois, la grotte des rochers, les ponts, les embarcadères, la salle verte, la petite île, l'île des deux frères et sa chaumière, l'étang de la Fenderie ; à l'Ouest du château, la grande avenue, l'île appelée Le Rendez-Vous avec son canal, les vestiges de ses ponts-tournants, son obélisque, les terrains situés entre l'île et la grande avenue, l'étang du moulin (cad. A 80, 84, 86 à 89 ; B 2 à 7, 9 à 24) : inscription par arrêté du 22 mars 1993

Personnages clés


Germain Ricœur de Bâmont	Maître de forges responsable du relèvement du château au XVIIe siècle.
Hubert d'Andigné	Comte propriétaire du domaine en 1998.

Origine et histoire

Le Domaine du Champ de la Pierre se situe sur la commune du Champ-de-la-Pierre, dans l'Orne, à proximité au sud de l'église Saint-Pierre. Le site conserve des vestiges médiévaux : un petit manoir du XIVe siècle avec une tour médiane encore visible et un donjon carré érigé au XVe siècle, implanté à quelques mètres du manoir. Au XVIe siècle, une construction a relié ces deux édifices, puis le domaine a été prolongé vers l'ouest au XVIIe siècle. Le château a été relevé au XVIIe siècle par Germain Ricœur de Bâmont, maître de forges, puis agrandi et remanié après la Révolution. D'importantes transformations ont encore eu lieu aux XVIIIe et XIXe siècles ; le bâtiment a sans doute servi de demeure de maître de forges à la fin du XVIIIe siècle. En 1998, le domaine appartenait au comte Hubert d'Andigné. Le parc, de caractère préromantique et représentatif de l'art des jardins de la fin du XVIIIe siècle, se compose de plusieurs espaces distincts organisés autour d'une grande allée d'arbres qui forme l'axe principal de la composition et instaure une relation d'axialité entre la demeure et son espace extérieur. Il s'étend sur des vallonnements boisés et est traversé par un vaste étang, la Fenderie, autour duquel se répartissent fabriques, îles et autres aménagements paysagers. Le parc a reçu le label "Jardin remarquable" du ministère de la Culture. Les façades et toitures de l'ensemble des bâtiments, à l'exclusion des parties modernes de la ferme attenante, ainsi que les murs de clôture avec leurs piliers et portes, sont protégés au titre des monuments historiques. Le parc, tel qu'il figure sur le plan joint à l'arrêté du 22 mars 1993, est également inscrit : y figurent notamment, au nord, l'herbage entre le château et la voie communale n°3 ; à l'est, le parterre, les potagers avec leurs murs, fontaine et escaliers, et les jardins du presbytère ; au sud, les terrains de la ferme, l'ancien verger, l'avenue reliant le château à l'étang de la Fenderie, le petit bois avec ses allées, terrasses et fabriques (temple, oisellerie, grottes), les ponts, embarcadères, la petite île et l'île des Deux Frères avec chaumière et l'étang de la Fenderie ; à l'ouest, la grande avenue, l'île dite "Le Rendez-Vous" avec son canal, l'obélisque, les vestiges de ponts-tournants, les terrains entre l'île et la grande avenue, et l'étang du moulin. Ces éléments sont protégés par l'arrêté du 22 mars 1993.