Attribution à Henri Ier XIIe siècle (≈ 1250)
Les fortifications sont attribuées à Henri Ier, seigneur d'Argentan et duc de Normandie.
XIIIe siècle
Construction du donjon
Construction du donjon XIIIe siècle (≈ 1350)
Le donjon, tronçon polygonal du rempart, est bâti au début du XIIIe siècle.
Fin du XIVe siècle
Enceinte urbaine puissante
Enceinte urbaine puissante Fin du XIVe siècle (≈ 1495)
L'enceinte urbaine forme un périmètre presque carré ceint de fossés profonds.
1618
Démolition partielle
Démolition partielle 1618 (≈ 1618)
Les remparts furent partiellement démolis à partir de cette date.
1945
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1945 (≈ 1945)
L'édifice fortifié fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Donjon (ancien) : inscription par arrêté du 11 mai 1945
Personnages clés
Henri Ier
Seigneur d'Argentan et duc de Normandie, attribué comme commanditaire des fortifications.
Origine et histoire du Donjon
L'Ancien donjon est un vestige des remparts d'Argentan, situé dans le centre-ville d'Argentan (Orne, Normandie), à proximité du château des Ducs et de l'église Saint-Germain. Ces fortifications sont attribuées à Henri Ier, seigneur d'Argentan et duc de Normandie ; les murs subsistants, en pierre de taille, ne sont toutefois pas antérieurs au XIIIe siècle. L'enceinte urbaine, puissante à la fin du XIVe siècle, formait un périmètre presque carré ceint de fossés profonds et comprenait seize tours ainsi que trois portes fortifiées donnant accès à la ville. Seule la tour Marguerite subsiste parmi ces tours ; l'angle sud‑est de l'enceinte était protégé par l'élément de rempart appelé « donjon ». Ce « donjon » est en réalité un tronçon polygonal du rempart, non fermé, bâti au début du XIIIe siècle, dont une partie du contour est encore visible place Mahé. Il sert de mur de soutènement à une terrasse qui domine la ville. La muraille présente un soubassement vertical de cinq mètres de haut, suivi d'un vaste glacis, puis d'une partie supérieure marquée d'un léger fruit. Les remparts furent partiellement démolis à partir de 1618. Au sud‑ouest, un second rempart entourait le château seigneurial — l'actuel Palais de Justice — mais il n'en subsiste aucun vestige en élévation. L'édifice fortifié fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 11 mai 1945.