Donjon de la Roche-Élie à Messé dans les Deux-Sèvres
Patrimoine classéPatrimoine défensifDonjons
Donjon de la Roche-Élie
Le Bourg
79120 Messé
Propriété privée
Frise chronologique
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
2100
1312
Première mention du donjon
Première mention du donjon 1312 (≈ 1312)
Le donjon est mentionné pour la première fois dans des textes historiques.
1557
Construction du logis
Construction du logis 1557 (≈ 1557)
Le logis est construit avec une cheminée datant de la même époque.
XVIIe siècle
Transformation en pigeonnier
Transformation en pigeonnier XVIIe siècle (≈ 1750)
La tour est transformée en pigeonnier et des éléments défensifs sont ajoutés.
1882
Rénovation des façades
Rénovation des façades 1882 (≈ 1882)
Les façades du logis sont fortement remaniées.
Début du XIXe siècle
Ajout d'une écurie
Ajout d'une écurie Début du XIXe siècle (≈ 1904)
Une grande écurie est ajoutée aux dépendances.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Fin du XXe siècle
Restauration du donjon
Restauration du donjon Fin du XXe siècle (≈ 2095)
Le donjon et le pigeonnier sont restaurés.
Patrimoine classé
Donjon de la Roche-Elie : inscription par arrêté du 7 janvier 1943
Origine et histoire du Donjon de la Roche-Élie
Le donjon serait la base d'une grosse tour carrée de l'ancien château aujourd'hui disparu. La tour est renforcée, aux angles, par des tourelles saillantes ; ses murs sont percés d'archères et de baies dont les meneaux ont disparu. Une porte en tiers-point ouvre sur le rez-de-chaussée. À côté de la tour se trouvait une habitation de la Renaissance. Le donjon est antérieur au début du XIVe siècle ; il est mentionné pour la première fois en 1312. Il ne subsiste aujourd'hui qu'une tour pourvue d'archères, transformée ultérieurement au XVIIe siècle en pigeonnier. L'ensemble comportait des éléments défensifs, notamment des douves à l'intérieur d'une enceinte dotée de trois tours. Le logis a conservé la date 1557 et une cheminée pouvant dater de la même époque. Les deux portails, au nord (détruit) et au sud‑ouest, ainsi qu'un oculus sur l'élévation sud du logis, pourraient remonter au XVIIe siècle. Plusieurs visites au XVIIIe siècle décrivent l'ensemble accompagné de dépendances agricoles. Vendu à la Révolution comme bien national, le site a vu l'ajout d'une grande écurie aux dépendances dans le premier quart du XIXe siècle. Les façades du logis ont été fortement remaniées vers 1882. Le donjon et le pigeonnier ont été restaurés dans le quatrième quart du XXe siècle.