Donjon de Péchon à Saint-Antoine-de-Ficalba dans le Lot-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Donjons

Donjon de Péchon

  • Résidence Saint-Antoine
  • 47340 Saint-Antoine-de-Ficalba
Crédit photo : Saintantoine - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Donjon de Péchon (les ruines) (cad. B 245) : inscription par arrêté du 20 juin 1950

Origine et histoire du Donjon de Péchon

Le donjon de Péchon, situé sur la commune de Saint-Antoine-de-Ficalba (Lot-et-Garonne, Nouvelle-Aquitaine), est adossé à une maison forte aujourd’hui en ruine. De plan carré, il comporte quatre étages desservis par un escalier à vis ; les premier et second étages sont pourvus d'ouvertures en arc brisé et le quatrième d'une fenêtre trilobée. Le plan cadastral de 1811 montre un grand bâtiment rectangulaire flanqué, à l'angle nord-est, d'une tour qui conservait cinq niveaux avec portes en arc brisé et une fenêtre trilobée, éléments datables de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle. La maison forte comprenait un vaste corps de logis en ruine, avec une grande salle à l'étage. Un nouveau logis a été édifié devant ces ruines aux XVIIIe ou XIXe siècles, tandis que la partie arrière du logis est devenue une cour, très endommagée par un incendie dans les années 1960. En 1750, Me Crespin Comte, avocat au Parlement, est mentionné comme habitant de la maison noble de Péchon. Le donjon a été inscrit au titre des monuments historiques le 20 juin 1950.

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