Origine et histoire de l'Écomusée du pays de la cerise
Le Petit-Fahys devient écomusée en 1982 et intègre le réseau des Musées des techniques et cultures comtoises, chargé de la responsabilité scientifique et de la conservation des collections. Entre 2001 et 2007, l'écomusée fait l'objet d'un vaste projet de restructuration architecturale et muséographique. De nouveaux espaces sont aménagés, comme le socle, ouvert sur le verger conservatoire, et le grenier dont l'imposante charpente laisse apparaître les paysages fougerollais. Servie par une scénographie résolument moderne — images, sons et moments sensibles — l'exposition retrace l'histoire d'un savoir-faire devenu industrie. Le verger conservatoire, créé en 1991 à la suite d'une longue enquête auprès d'anciens producteurs locaux, a été constitué par greffes réalisées sur des semis de cerisiers sauvages à partir de greffons d'anciennes variétés ; il compte aujourd'hui une quarantaine d'espèces d'arbres.
Collection
Totalement repensée en 2007, l'exposition présente l'histoire de ces agriculteurs devenus industriels, leurs manières d'habiter, de travailler, de se marier ou de boire.
Un peu plus loin, ce sont l'arbre et le fruit, l'alcool, sa consommation, son économie ou encore sa législation qui sont abordés. Dans les anciens locaux de distillation, une exceptionnelle collection d'alambics est présentée, significative des différentes techniques employées. On découvre alors l'alchimie qui transforme le fruit fermenté en alcool cristallin, symbole de pureté.