Édicule Guimard de la station Colonel Fabien - Paris 10ème

Crédit photo : Jason Whittaker - Sous licence Creative Commons

Propriété d'un établissement public de l'Etat

Frise chronologique

XIXe siècle

Époque contemporaine

1900

2000

1900

Conception par Guimard

1903

Inauguration de la ligne

1945

Changement de nom

Années 1960

Prise de conscience patrimoniale

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Entourage de l'accès situé boulevard de La Villette, face au n°83 (élément non cadastré, se situant face à la parcelle cadastrale BU 24) : inscription par arrêté du 12 février 2016

Personnages clés


Hector Guimard	Architecte ayant conçu l'accès Art nouveau de la station.

Origine et histoire de l'Édicule de la station Colonel Fabien

L'accès de la station Colonel Fabien a été dessiné en 1900 par l'architecte Hector Guimard pour la Compagnie générale du Métropolitain de Paris. Réalisé dans le style Art nouveau, il utilise les matériaux caractéristiques de ces ouvrages : fer, fonte, verre et panneaux de lave émaillée. La station, située sur la ligne 2 du réseau métropolitain, porte le nom de « Combat » jusqu'en 1945 ; la ligne 2 elle-même est inaugurée en 1903. Les accès conçus par Guimard se déclinent en édicules couverts ou en entourages plus simples composés de balustrades, de portiques et de hauts candélabres portant l'enseigne « Métropolitain ». Ces créations, conçues selon un principe modulaire pour faciliter leur fabrication et leur adaptation au site, ont été largement produites au début du XXe siècle mais beaucoup ont été détruites dans les décennies qui suivirent la Première Guerre mondiale. L'oubli et l'abandon auxquels elles furent parfois livrées ont laissé place, à partir des années 1960, à une prise de conscience de leur valeur patrimoniale : des mesures de protection et des inscriptions aux Monuments historiques ont été mises en œuvre pour sauvegarder les exemplaires subsistants. Un arrêté de protection porte ainsi sur l'ensemble des réalisations de Guimard encore en place pour le métro parisien. Restaurées et entretenues par la RATP et les services patrimoniaux, ces entrées sont aujourd'hui devenues des éléments emblématiques du paysage parisien et l'un des symboles les plus reconnaissables de l'Art nouveau à Paris.