Édicule Guimard de la station Monceau - Paris 17ème à Paris 17ème dans Paris 17ème

Patrimoine classé Métropolitain Édicule Guimard

Édicule Guimard de la station Monceau - Paris 17ème

  • 60 Boulevard de Courcelles
  • 75017 Paris 17e Arrondissement
Édicule Guimard de la station Monceau - Paris 17ème
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Crédit photo : Chabe01 - Sous licence Creative Commons
Propriété d'un établissement public de l'Etat

Période

1er quart XXe siècle

Patrimoine classé

Entourage de l'accès situé boulevard de Courcelles, face à l'entrée du parc Monceau (élément non cadastré, se situant à côté de la parcelle cadastrale CN 1) : inscription par arrêté du 12 février 2016

Origine et histoire de l'Édicule de la station Monceau

L'accès de la station Monceau a été dessiné en 1900 par Hector Guimard pour la Compagnie générale du Métropolitain de Paris et se situe sur une section de la ligne 2 inaugurée en 1902. Guimard, figure de l'Art nouveau, a conçu pour le réseau des édicules et des entourages mêlant fer, fonte, verre et lave émaillée, ainsi que des portiques munis de candélabres supportant l'enseigne « Métropolitain ». Après l'échec du concours de 1899, la Compagnie confia hors concours la conception des accès à Guimard au début de 1900, procédure dont les modalités exactes restent partiellement obscures. Il proposa deux modèles d'édicules, A et B, et des variantes à claire-voie, ainsi que des entourages simples standardisés destinés aux trémies étroites. Les édicules associent panneaux de lave émaillée insérés dans une armature métallique, vitrages, marquises et toitures : le modèle A est plus compact et orthogonal, le modèle B plus élancé, avec chéneau central et marquise arrondie côté escalier. Les entourages simples consistent généralement en une balustrade de fonte encadrée par deux candélabres qui portent la plaque « Métropolitain » dans un lettrage Art nouveau et parfois deux verrines rouge orangé. Guimard a conçu ces éléments selon un principe modulaire et reproductible pour adapter l'habillage des accès aux caractéristiques de chaque site et faciliter la production semi‑industrielle. Il privilégia les matériaux modernes — verre, lave émaillée, fer et fonte moulée — en limitant l'emploi de la pierre aux soubassements, et confia la fabrication de certaines pièces à des ateliers spécialisés. Malgré l'accueil initial favorable, des désaccords financiers et contractuels opposèrent Guimard à la Compagnie et aboutirent à une convention en 1903 par laquelle il céda ses modèles et ses droits contre le règlement de ses créances. La Compagnie continua toutefois à installer des ouvrages d'après ses plans jusqu'en 1913, puis, avec le déclin de l'Art nouveau et l'évolution des normes et des goûts, de nombreux édicules et entourages furent démontés, abandonnés ou détruits. La détérioration des verrières, des panneaux émaillés et des fontes, ainsi que la préférence pour des modèles plus sobres, expliquent en grande partie leur disparition progressive. À partir des années 1960, la redécouverte de l'Art nouveau entraîna des mesures de protection, des prêts et des dons à des musées, puis des inscriptions sur les listes de protection et des campagnes de conservation. La RATP a lancé des programmes de maintenance et de restauration à l'identique à la fin du XXe siècle afin de restituer les peintures, fontes, verrines et enseignes et d'assurer la pérennité des ouvrages. Quelques édicules originaux subsistent ou ont été reconstitués et déplacés, tandis que d'autres pièces sont conservées dans des musées ou offertes à des villes étrangères. Longtemps controversées, les entrées de Guimard sont aujourd'hui considérées comme des éléments emblématiques du paysage parisien et comme des symboles de l'Art nouveau, dont la préservation relève désormais d'une politique patrimoniale active.

Liens externes