Eglise

  • 97137 Terre-de-Haut
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Crédit photo : UHF - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat ; propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1666
Dédicace à la Vierge
1820
Cloche historique
1955-1956
Agrandissement et rénovation
2004
Séisme et reconstruction
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise (cad. AE 202) : inscription par arrêté du 31 décembre 1979

Personnages clés

Jean-Marie Offrédo Curé ayant initié l'agrandissement et la rénovation de l'église dans les années 1950.
Théodore Samson Maire ayant soutenu les travaux d'agrandissement de l'église.
Jean Gay Évêque ayant béni le sanctuaire rénové en 1956.
Charles Triclot Peintre de l'ex-voto dédié à la Vierge Marie, offert par les marins saintois.

Origine et histoire

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Terre-de-Haut est une église catholique de l'archipel des Saintes, dépendant de la Guadeloupe, située rue Jean-Calot. Elle constitue l'église paroissiale de l'île et dépend du diocèse de Guadeloupe. L'édifice est inscrit au patrimoine historique national par arrêté ministériel du 31 décembre 1979.

La paroisse a été dédiée à la Vierge de l'Assomption en mémoire de la victoire française du 15 août 1666, jour de l'Assomption ; le Sieur du Lion institua alors le culte et la fête, faisant de Notre-Dame-de-l'Assomption la patronne de Terre-de-Haut. Peu avant Noël 1945, le père Jean-Marie Offrédo, affecté à la paroisse, constata que l'église était trop petite pour la population croissante et proposa un agrandissement comprenant l'ajout d'un transept et la rénovation du clocher, qu'il qualifiait d'« horrible amas de tôles rouillées ». Grâce aux dons des marins de la Jeanne d'Arc et à un accord avec le maire Théodore Samson, les travaux confiés à l'entreprise Ramkélaouan de Guadeloupe débutèrent en octobre 1955 et s'achevèrent le 16 février 1956 avec la bénédiction du sanctuaire par monseigneur Jean Gay. La cérémonie, relayée par le journal catholique CLARTÉS, donna lieu à une arrivée solennelle de l'évêque accueillie par les autorités et ponctuée d'arcs de verdure et de guirlandes le long du parcours. Immédiatement après, on procéda à la démolition de l'ancien clocher et à la construction d'un nouveau clocher en pierre, achevé avant la fin de 1956. Le père Offrédo acquit également pour l'église un bénitier en marbre destiné aux baptêmes.

Le 21 novembre 2004 à 7 h 47, un séisme d'intensité 6,3 secoua l'archipel des Saintes et endommagea fortement le clocher installé par le père Offrédo, qui dut être démoli. Un nouveau clocher en bois fut alors édifié, reproduisant exactement le modèle de celui que le père Offrédo avait fait démolir en 1956. La municipalité offrit une quatrième cloche, installée le 23 avril 2006 et baptisée par monseigneur Cabo à l'issue de la reconstruction.

Le clocher abrite au total quatre cloches : une cloche datée du 10 avril 1820 provenant des fonderies Villain au Havre ; une cloche à vis offerte par monsieur Lasserre, sous-commissaire de la Marie Maria Victoria, fondue par Astier à Nantes en 1884 ; une cloche fondue par Ferdinand Farnier à Robecourt (Vosges) pour la paroisse sous le mandat de monsieur Charles Foy, maire, et de monsieur Ruffin, curé, et baptisée Maria Antonia ; enfin la cloche installée en 2006 et offerte par la municipalité après le séisme.

Les charpentiers de marine de Terre-de-Haut ont façonné le plafond de l'église en forme de carène renversée, rappelant la construction des bateaux. Un ex-voto dédié à la Vierge Marie, « étoile de la mer », peint par Charles Triclot le 28 juillet 1947 et offert par les marins saintois, est installé au revers du porche d'entrée. La façade de l'église, parfois éclairée la nuit, et cet ex-voto comptent parmi les éléments visibles du bâtiment.

Liens externes

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Voir également

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