Eglise à Rioux-Martin en Charente

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  • 16210 Rioux-Martin
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Crédit photo : rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Eglise : classement par liste de 1862

Origine et histoire

La Charente est un département du Sud-Ouest de la France, situé dans la moitié nord de la région Nouvelle-Aquitaine, nommé d'après le fleuve qui le traverse d'est en ouest ; son code INSEE et postal est 16 et sa préfecture est Angoulême. Administrativement, il est limitrophe des Deux-Sèvres et de la Vienne au nord, de la Haute-Vienne à l'est, de la Dordogne au sud-est et au sud, et de la Charente‑Maritime à l'ouest. Géologiquement et climatiquement, la Charente appartient au Bassin aquitain et constitue, avec la Charente‑Maritime et la Dordogne, son extrémité septentrionale ; elle est aussi un département de contact entre le seuil du Poitou au nord et les premières marches du plateau du Limousin à l'est. Les reliefs culminent en Charente limousine, notamment aux sites de Montrollet et du massif de l'Arbre, régions de sols cristallins et d'argiles favorables à l'élevage, aux bocages et aux bois. Le fleuve Charente et son bassin supérieur et moyen structurent le territoire : certains affluents disparaissent partiellement dans le karst (Tardoire, Bandiat, Bonnieure) tandis que la Touvre constitue une important résurgence. Les vallées et prairies inondables, appelées prées, connaissent des crues hivernales fréquentes et, lors d'inondations exceptionnelles — citées notamment en 1960 et en 1982 —, routes et quartiers bas d'Angoulême, Jarnac ou Cognac peuvent être submergés. Entre Angoulême et Saintes, une vingtaine d'ouvrages (écluses, canaux de dérivation, barrages) rendent le fleuve navigable, aujourd'hui principalement pour la plaisance. Le département présente une succession de régions naturelles : la Charente limousine à l'est avec sols imperméables et vallées profondes ; au nord le Ruffécois, composé de grandes plaines céréalières ; au centre l'Angoumois, marqué par plateaux calcaires fissurés, forêts et résurgences ; et à l'ouest des terres calcaires appelées terres chaudes, propices à la vigne et à la polyculture, qui accueillent le vignoble du cognac. Au sud, la Double saintongeaise forme un vaste massif forestier de chênes, châtaigniers et pins maritimes évoquant des landes, et le département comprend 24 zones Natura 2000 protégeant vallées, chaumes et habitats pour oiseaux, chauves‑souris, loutres, visons d'Europe et orchidées. Le climat est océanique de type aquitain entre Cognac et Angoulême et devient plus dégradé vers l'est ; la Charente limousine subit des températures plus fraîches, des précipitations plus abondantes et des hivers plus marqués, tandis que les orages et les vents d'ouest-nord-ouest sont fréquents. Avec environ 350 000 habitants, la Charente est moyennement peuplée et présente de forts contrastes internes : la vallée de la Charente et l'axe Angoulême–Limoges concentrent la population et les activités. Angoulême, première agglomération du département, regroupe une part importante des habitants et son aire d'attraction rassemble près de la moitié de la population départementale. Cognac constitue la seconde agglomération, mais la plupart des petites villes rurales — souvent sous les 5 000 habitants — affichent stagnation ou déclin démographique, tandis que certaines aires d'attraction locales conservent un rôle régional. Le département demeure à dominante rurale malgré la présence de ces pôles urbains et sa population est marquée par un vieillissement notable. Économiquement, la Charente est à la fois agricole et industrielle : le vignoble de l'appellation Cognac occupe une part importante des terres et des revenus agricoles, et les industries agroalimentaires, traditionnelles et modernes, ainsi que les industries de transformation des matières premières, forment un tissu diversifié. L'industrie lourde locale inclut des activités extractives (argile, gypse, calcaire) et des productions de tuiles, plâtre et granulats, tandis que la papeterie, la fonderie, la verrerie, les tonnelleries et des secteurs électriques ou de batteries témoignent d'une modernisation partielle du tissu industriel. Les transports reposent principalement sur un réseau routier dense avec des voies rapides sur les nationales 10 et 141 ; le département n'est pas traversé par une autoroute mais Angoulême est desservie par le TGV. Le patrimoine bâti et culturel est riche : vestiges gallo‑romains, nombreuses églises romanes, châteaux et manoirs, musées ruraux et urbains, et une vie artistique marquée par la faïence, la littérature et la bande dessinée, illustrée par le festival d'Angoulême. La toponymie rappelle l'origine du nom du département — le fleuve Charente — dont les formes anciennes sont attestées depuis l'Antiquité, et le territoire a connu des influences linguistiques variées entre langues d'oc et d'oïl. Occupé dès le Paléolithique moyen, il a traversé l'époque gallo‑romaine, les invasions, le Moyen Âge marqué par la construction d'églises et de places fortes, les destructions liées à la guerre de Cent Ans et aux guerres de religion, puis les transformations économiques du XIXe siècle avec l'essor du cognac et des industries. La Révolution a créé le département en reprenant des subdivisions antérieures et depuis lors la Charente a connu des évolutions démographiques et économiques importantes. Sur le plan administratif et judiciaire, le département est aujourd'hui subdivisé en trois arrondissements, 19 cantons, 9 intercommunalités et 362 communes, Angoulême concentrant la plupart des services judiciaires tandis que la cour d'appel et les juridictions administratives relèvent du ressort de Bordeaux. Les médias locaux sont dominés par la presse régionale et des stations de radio et télévision régionales, et la gastronomie associe spécialités carnées et fromagères, desserts traditionnels, pineau et cognac, ainsi que produits régionaux comme l'ail, la noix et les huiles artisanales. La Charente a enfin été le lieu de naissance ou d'attache de nombreuses personnalités historiques, littéraires, scientifiques et artistiques, témoignant de son rôle culturel et économique dans l'histoire régionale et nationale.

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