Possession des évêques 1107 (≈ 1107)
L'église devient la possession des évêques de Langres.
XIIIe siècle
Construction de l'église
Construction de l'église XIIIe siècle (≈ 1350)
Édification de l'église actuelle, ancienne chapelle templière.
1754
Rénovation de la porte
Rénovation de la porte 1754 (≈ 1754)
La porte d'entrée de l'église est refaite.
1755-1764
Réparations majeures
Réparations majeures 1755-1764 (≈ 1760)
Travaux de réparation réalisés par l'architecte Claude Louis d'Aviler.
1795
Porte murée datée
Porte murée datée 1795 (≈ 1795)
Une date gravée sur la porte murée du bas-côté.
1911
Classement historique
Classement historique 1911 (≈ 1911)
L'église est classée au titre des monuments historiques.
1972
Rénovation de la toiture
Rénovation de la toiture 1972 (≈ 1972)
La toiture en laves est refaite.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise : classement par arrêté du 2 juin 1911
Personnages clés
Claude Louis d'Aviler
Architecte parisien responsable des réparations entre 1755 et 1764.
Origine et histoire
L'église de la Nativité de Notre-Dame se situe à Gurgy-le-Château, en Côte-d'Or. Elle est dédiée à la Nativité de la Vierge. L'édifice actuel remonte au début du XIIIe siècle et constituait autrefois la chapelle d'une place-forte templière. L'église primitive, implantée au sein d'une place forte sur un éperon rocheux, était la possession des évêques de Langres depuis 1107. Des réparations ont été réalisées entre 1755 et 1764 par l'architecte parisien Claude Louis d'Aviler ; la porte d'entrée a été refaite en 1754 et une date de 1795 est gravée sur la porte murée du bas-côté. La nef asymétrique, longue de 28 mètres et haute de 10 mètres, comprend quatre travées et un seul bas-côté à gauche. Les voûtes en ogives reposent sur des piliers quadrangulaires à chapiteaux très simples, et l'édifice est renforcé par quatorze contreforts. Le sanctuaire à chevet plat est éclairé par trois baies en lancettes et surmonté d'une rose à quatre festons aux riches polychromies. La toiture en laves a été refaite en 1972. Sur la face nord, une porte du XIIIe siècle aujourd'hui aveuglée permettait au seigneur-évêque d'accéder directement au château. Le clocher, haut de 42 mètres, compte trois étages avec des baies jumelées et est considéré comme l'un des plus remarquables du Châtillonnais. La Révolution a entraîné la destruction de la chaire et de nombreuses statues ; parmi les éléments conservés figurent un maître-autel du XVIIIe siècle surmonté d'un baldaquin soutenu par quatre colonnes corinthiennes, un tabernacle en bois sculpté et doré, et un sol dallé de pierres tombales anonymes ornées de croix et d'épées. Sous un enduit mural très ancien affleurent quelques peintures du XIIIe siècle, et, à droite de l'entrée, deux statues en pierre sont visibles mais mutilées. L'église est classée au titre des monuments historiques depuis 1911.