Église de l'Assomption de Castelreng dans l'Aude

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise

Église de l'Assomption de Castelreng

  • 1 Rue de l'Église
  • 11300 Castelreng
Église de lAssomption de Castelreng
Église de lAssomption de Castelreng
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Propriété de la commune ; propriété privée

Période

XIIe siècle, XIIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Eglise (ancienne), y compris le clocher, la porte fortifiée des anciens remparts du Nord-Ouest et la croix en fer forgé à côté de cette porte : inscription par arrêté du 21 avril 1948

Origine et histoire de l'Église de l'Annonciation

L'ancienne église de l'Assomption se trouve à Castelreng, dans l'Aude (Occitanie). Elle fut consacrée par Dalmace, évêque de Narbonne, en 1088. L'édifice a été remplacé, probablement au XVIIIe siècle, par une nouvelle église plus vaste, orientée sensiblement est-ouest. De l'ancien bâtiment subsistent le mur du fond, qui supporte un clocher-mur, et une partie des murs latéraux formant un vaste porche. Ces murs latéraux ont été remontés en 1833 à la suite d'affaissements affectant l'espace entre l'église et la terrasse du presbytère. La seule partie ancienne est donc le mur du clocher, dont l'élévation comporte trois niveaux. À la base, jusqu'à mi-hauteur, le parement présente un appareil assez régulier, travaillé au marteau. Au-dessus, le mur a été surélevé, peut-être dans un but défensif, dans un appareil plus sommaire. Les arcades des cloches, construites en retrait en moyen appareil, sont d'une époque beaucoup plus récente. Le pignon supérieur, arrondi en forme de cloche, est peu vraisemblablement antérieur au XVIIe siècle, malgré son qualificatif « romane ». Les fortifications du site sont mentionnées dès 1119 ; la porte fortifiée, en arc brisé, ne paraît pas antérieure au XIVe siècle. Cette porte se compose de dix-sept claveaux, dont une clef médiane, et son encadrement intérieur est chanfreiné. À proximité, la croix, apparemment datée de la Restauration, repose sur un socle carré sans inscription muni d'une tablette moulurée. La croix, en fer forgé, est formée de deux barres qui se retournent pour constituer la traverse sans s'entrecroiser au centre ; elle est entretoisée par des fers plus petits et une torsade épineuse en son ornement central. Les extrémités trilobées abritent des palmettes en tôle ornées de volutes de base évoquant une fleur de lys ; divers instruments de la Passion — échelle, glaive, porte-éponge, tenailles, clous — sont disposés entre les armatures, et un coq en tôle coiffe l'ensemble. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 21 avril 1948.

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