Église de l'Assomption de Conliège dans le Jura

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Renaissance et néo-Renaissance Eglise gothique

Église de l'Assomption de Conliège

  • 5-17 Rue Neuve
  • 39570 Conliège
Église de lAssomption de Conliège
Église de lAssomption de Conliège
Église de lAssomption de Conliège
Église de lAssomption de Conliège
Église de lAssomption de Conliège
Crédit photo : Benoît Prieur (1975–) Autres noms Nom de naissance - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1393
Autorisation de la chapelle
XVe siècle
Ajout d'une chapelle
Début du XVIe siècle
Reconstruction du clocher
1624
Début de la reconstruction
1624-1633
Reconstruction de l'église
XVIe siècle
Construction initiale
1745
Ajout d'une grille en fer forgé
2009
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'église paroissiale en totalité (cad. AL 267) : inscription par arrêté du 3 août 2009

Personnages clés

Saint Fortuné Reliquaire renfermant ses restes, évêque de Fano en Italie au VIe siècle.

Origine et histoire de l'Église de l'Annonciation

Autrefois collégiale de la Nativité-de-la-Vierge, l'église de l'Assomption de Conliège, située dans le Jura (Franche-Comté), est une église catholique du XVIIe siècle inscrite aux monuments historiques depuis 2009. Une chapelle y fut autorisée en 1393, et la multiplication des fondations conduisit à l'établissement d'une familiarité de prêtres. Le clocher latéral, reconstruit au début du XVIe siècle, et une chapelle du XVe siècle ont été conservés lors de la reconstruction de l'église de 1624 à 1633 ; la première pierre du nouvel édifice fut posée en 1624. L'édifice comprend cinq travées, des bas-côtés et une abside à pans. Les voûtes sont des croisées d'ogives, et les doubleaux et formerets retombent, dans le vaisseau central de la nef, sur des pilastres ioniques qui surmontent des pilastres doriques des grandes arcades. Des oculi éclairent directement le haut du vaisseau central. Tant au pignon qu'au mur gouttereau nord, on note des œils-de-bœuf circulaires. Ces choix lumineux évoqueraient une influence ultramontaine. Le fronton coupé de la façade témoigne d'une survivance de la Renaissance. Une haute grille en fer forgé de 1745 délimite l'avant-choeur réservé aux familiers. L'intérieur offre un beau volume, malgré la critique d'A. Rousset concernant des pilastres « d'un mauvais ordre ionique » et d'autres « appartenant à l'ordre toscan ». Un reliquaire renfermerait les restes de saint Fortuné (Fortunat de Fano, VIe siècle), évêque de Fano en Italie ; la ville de Hirsingue est supposée détenir le sang du saint.

Liens externes