Origine et histoire
L'église de l'Assomption, située à Montcenis (Saône-et-Loire, Bourgogne-Franche-Comté), est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 12 mars 2003. Elle a été rebâtie à la fin du XVIIe siècle sur l'emplacement d'un édifice des XIVe et XVe siècles. L'édifice présente un plan en croix latine, formé d'une nef de trois travées, d'un transept et d'un chœur de deux travées fermé par une abside polygonale. L'ensemble est couvert de voûtes sur croisées d'ogives, à liernes et tiercerons, retombant sur des culots moulurés. La nef est précédée d'une travée qui supporte une tour de clocher-porche. Le clocher-porche s'ouvre sur trois baies en plein cintre, est muni de cadrans d'horloge et coiffé d'une pyramide aiguë. L'édifice est construit en grès brun et rouge du pays. La chapelle des fonts baptismaux, datée du XVIe siècle et appelée « chapelle Cochet », est de plan carré et voûtée d'ogives ; elle a été fondée en 1513 par Jehan Maret, châtelain de Montcenis. Cette chapelle abrite la cuve baptismale en marbre noir et jaspé, de forme ovale sur un pied tourné, avec son couvercle en bois. Le mobilier de l'église est principalement du XVIIIe siècle. L'édifice conserve de nombreuses statues en bois polychrome, datées du XIVe au XVIIIe siècle, parmi lesquelles saint Sébastien, saint Jean‑Baptiste, une Vierge à l'Enfant, saint Joseph, saint Philippe Néri, saint Yves, un groupe de la Vierge de Pitié, saint Nizier, sainte Barbe, saint Pierre et sainte Madeleine. Une peinture de Michel Bouillot, représentant les Pèlerins d'Emmaüs et datée de 1968, est également visible dans l'église.