Église de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste d'Oiselay-et-Grachaux en Haute-Saône

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise

Église de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste d'Oiselay-et-Grachaux

  • Place de l'Eglise
  • 70700 Oiselay-et-Grachaux
Crédit photo : Wdgfsdoi - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
XVIe siècle
Construction du clocher
1705
Rénovation du clocher
1724-1729
Reconstruction de l'église
1723-1738
Construction de l'église
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'église en totalité (cad. G 185) : classement par arrêté du 26 mars 2007

Personnages clés

Jean-François de l'Egouthail Architecte ayant conçu les plans de l'église.
Jean-Pierre Galezot Architecte ayant conçu le décor du chœur.
Jean-Joseph Galezot Frère de Jean-Pierre Galezot, ayant réalisé le décor du chœur.

Origine et histoire de l'Église de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste

L'église de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste, église catholique implantée à Oiselay-et-Grachaux en Haute-Saône, est classée au titre des monuments historiques depuis 2007. La partie la plus ancienne est le clocher : la mouluration de sa porte évoque le XVIe siècle ou le début du XVIIe, et il a été remanié en 1705 sur une base médiévale. Le reste de l'édifice a été édifié sur les plans de Jean-François de l'Egouthail entre 1723 et 1738 ; selon une autre source, l'église aurait été reconstruite d'un seul tenant par l'entreprise Olivier entre 1724 et 1729. L'édifice présente une nef de trois travées ouvrant sur des bas-côtés par des arcs en plein cintre reposant sur des piliers, un transept et un chœur d'une travée terminé par une abside à trois pans. L'ensemble est voûté d'arêtes ; les arcs doubleaux s'appuient sur des pilastres adossés munis de chapiteaux toscans et couronnés de fragments d'entablement. Le décor du chœur a été réalisé sur les plans de Jean-Pierre Galezot par son frère Jean-Joseph, et Galezot pourrait s'être inspiré du projet de Boffrand pour la chapelle du Saint-Suaire de Besançon.

Liens externes