Don à l'abbaye 1120 (≈ 1120)
Le patronage de l'église est donné à l'abbaye Saint-Pierre-sur-Dives.
XIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification du chœur et du clocher, relevée après un incendie.
XVe siècle
Ajouts gothiques
Ajouts gothiques XVe siècle (≈ 1550)
Construction de la façade occidentale et de la chapelle nord.
3 novembre 1930
Classement historique
Classement historique 3 novembre 1930 (≈ 1930)
L'église est classée au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise : classement par arrêté du 3 novembre 1930
Personnages clés
Richard de Beaumais
Évêque de Londres, responsable de la reconstruction de l'église après l'incendie de 1107.
Origine et histoire de l'Église de la Nativité-Notre-Dame
L'église de la Nativité-Notre-Dame, située à Beaumais dans le Calvados, dépendait de l'ancien diocèse de Sées. Son patronage fut donné en 1120 à l'abbaye Saint-Pierre-sur-Dives. Relevée après un incendie vers 1107 par Richard de Beaumais, alors évêque de Londres, l'édifice est principalement datable du XIIe siècle. Le chœur et le clocher remontent au début du XIIe siècle, tandis que la façade occidentale et la chapelle nord datent du XVe siècle. Une chapelle seigneuriale appartient à la fin du XVe et au début du XVIe siècle, et la nef a été reconstruite au XIXe siècle dans un style roman. La grande taille de l'église peut s'expliquer par une implantation ancienne du peuplement et par l'importance locale d'un personnage comme Richard de Beaumais. L'édifice témoigne de l'influence des constructions de Caen et a, à son tour, inspiré d'autres réalisations, notamment l'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Courcy. Malgré les transformations du XIXe siècle, l'église conserve des éléments romans, notamment le portail, la tour et le chœur. Le monument a été classé au titre des monuments historiques le 3 novembre 1930. Référence bibliographique principale : Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 2, p. 394-399.