Construction de l'église XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de l'église romane actuelle sur le site d'un ancien prieuré bénédictin.
XIIIe siècle
Changement de possession
Changement de possession XIIIe siècle (≈ 1350)
L'église devient une possession des évêques de Carpentras.
1580
Fortification pendant les guerres de Religion
Fortification pendant les guerres de Religion 1580 (≈ 1580)
Les habitants fortifièrent l’édifice, entraînant la démolition de la voûte et d’une partie de la nef romane.
24 mars 1915
Classement monument historique
Classement monument historique 24 mars 1915 (≈ 1915)
L'église est classée au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise paroissiale de la Trinité : classement par arrêté du 24 mars 1915
Origine et histoire de l'Église de la Sainte-Trinité
L’église paroissiale de la Trinité est un édifice roman situé à Saint-Trinit, sur le plateau d’Albion (Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d’Azur). Le premier bâtiment implanté sur ce site était un prieuré bénédictin ; l’église actuelle date du XIIe siècle. Elle appartint à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon avant de devenir, au XIIIe siècle, une possession des évêques de Carpentras. En 1580, pendant les guerres de Religion, les habitants fortifièrent l’édifice, ce qui entraîna la démolition de la voûte et d’une partie de la nef romane. L’édifice est classé au titre des monuments historiques depuis le 24 mars 1915.
L’église est entièrement bâtie en pierre de taille assemblée en grand appareil, couverte de dalles calcaires et surmontée d’un clocheton en pierre de taille. Elle présente des ornements de l’art roman provençal inspiré de l’antique, notamment triglyphes, colonnettes au fût cannelé, chapiteaux à feuilles d’acanthe et frises d’oves.
Le chevet, polygonal presque semi‑circulaire, est rythmé par six pilastres surmontés de triglyphes et de courts segments de frise en dents d’engrenage ; il est percé d’une fenêtre absidiale encadrée de courtes colonnettes coiffées de chapiteaux à feuilles d’acanthe. La travée de chœur comporte une porte étroite et décentrée, surmontée d’un arc en plein cintre dont l’archivolte repose sur deux bandeaux chanfreinés. Elle ouvre aussi sur deux fenêtres ; la plus grande, encadrée de colonnettes cannelées et de chapiteaux à feuilles d’acanthe, est couronnée d’un arc en plein cintre dont l’archivolte est bordée d’une frise de perles et d’une frise d’oves et de feuilles d’acanthe très stylisées.
Les façades de la nef sont soutenues par de puissants contreforts en moellon, reliés par des chaînages d’angle en pierre de taille.