Église de la Trinité de Kerfeunteun à Quimper dans le Finistère

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique Clocher-mur

Église de la Trinité de Kerfeunteun

  • Kerfeunteun, 2-8 Rue de Missilien
  • 29000 Quimper
Église de la Trinité de Kerfeunteun
Église de la Trinité de Kerfeunteun
Église de la Trinité de Kerfeunteun
Église de la Trinité de Kerfeunteun
Église de la Trinité de Kerfeunteun
Église de la Trinité de Kerfeunteun
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Église de la Trinité de Kerfeunteun
Église de la Trinité de Kerfeunteun
Église de la Trinité de Kerfeunteun
Crédit photo : GO69 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
XVIe siècle
Construction initiale
XVIIe siècle
Modifications architecturales
1902
Classement du vitrail
1911
Tempête et restauration
1913
Restauration du vitrail
1943
Réemploi de matériaux
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise : classement par décret du 30 juin 1915

Personnages clés

Gustave Flaubert Écrivain ayant évoqué l'église de Kerfeunteun dans ses notes.
Olivier Membre de l'atelier Le Sodec, signataire du vitrail de l'Arbre de Jessé.
Laurent Membre de l'atelier Le Sodec, signataire du vitrail de l'Arbre de Jessé.
Saint Corentin Saint légendaire associé à la fontaine de l'enclos paroissial.

Origine et histoire de l'Église de la Trinité de Kerfeunteun

L'église de la Trinité de Kerfeunteun, à Quimper, est un édifice gothique daté du XVIe siècle. Le clocher s'élève directement sur le pignon central et s'équilibre grâce à deux encorbellements symétriques qui soutiennent l'étage du beffroi, divisé en trois piles parallèles pour laisser l'espace nécessaire à l'oscillation des cloches. La construction a débuté aux XVIe et XVIIe siècles, et les plans ont été modifiés jusqu'au XXe siècle ; une partie de l'édifice a été reconstruite avec des matériaux réemployés du manoir de la Forêt, démoli en 1943. L'église était à l'origine entourée d'un cimetière inscrit dans un enclos paroissial ; les tombes du côté occidental ont été déplacées au milieu du XXe siècle pour aménager un ensemble paysager. Dans l'enclos se dressent un calvaire de 8,50 m datant du XVe siècle, représentant la Trinité, et une fontaine dont, selon la légende, saint Corentin aurait fait jaillir la source. Le calvaire présente une composition singulière : Dieu le Père, coiffé d'une tiare pontificale, porte son fils crucifié, tandis qu'une colombe symbolise le Saint-Esprit. Un vitrail appelé « Arbre de Jessé » provient du XVIe siècle ; sa datation a fait l'objet de débats, certains auteurs proposant des dates précises tandis que d'autres le situent plus généralement au XVIe siècle. Cette œuvre s'inscrit dans une période locale de prospérité artistique souvent qualifiée de « siècle d'or du vitrail en Bretagne ». L'attribution du vitrail est attribuée à l'atelier Le Sodec par certains spécialistes : le panneau porte des signatures explicites attribuées à deux membres, Olivier et Laurent, et constitue un repère pour l'étude de cet atelier. Le vitrail révèle une grande virtuosité technique, notamment par l'emploi de verrières doublées et de verres gravés, et par un cromatisme vif privilégiant le rouge, le vert, le bleu et le jaune, le bleu étant réservé à la Vierge Marie. La composition se structure autour d'un arbre vert sortant du cœur de Jessé ; en bas, Jessé assoupi est encadré par le donateur et une Trinité souffrante rappelant le vocable de l'église ; au sommet s'élève le Christ en Croix, entouré de la Vierge et de saint Jean. L'arbre aboutit à une fleur blanche qui porte la croix, la branche centrale se prolongeant verticalement par les jambes du Crucifié, établissant ainsi un lien formel entre la mort et la vie. Autour du Christ figurent cinq angelots de couleurs variées, et la Vierge ainsi que saint Jean sont chacun entourés d'angelots aux teintes distinctes ; la Vierge porte un manteau bleu sur une robe jaune-or, tandis que saint Jean porte un manteau émeraude sur une robe bleu foncé. Douze personnages, disposés en quinconce sur les branches vertes, se détachent sur un fond rouge uni et présentent des vêtements ornés de broderies diverses. L'Arbre de Jessé a été classé objet aux monuments historiques le 11 mars 1902, ce qui fait que le vitrail a été protégé avant l'église elle-même ; la verrière a été restaurée en 1913. Après la tempête de 1911, l'église a été classée pour favoriser sa restauration ; lors des interventions sur le vitrail, on a refait les têtes de la Vierge, de saint Jean et du donateur, restauré le corps du Christ et remplacé certaines pièces des figures royales. Une galerie d'images permet d'apprécier l'intérieur de l'église, le vitrail de l'Arbre de Jessé, la fontaine, le calvaire et une vue de l'église antérieure à 1926. Gustave Flaubert a évoqué l'église de Kerfeunteun en notant le clocher carré en pierre, la belle verrière de l'Arbre de la Trinité et une inscription rappelant l'inhumation du peintre Valentin, tout en soulignant l'impression d'un édifice caché et plus ancien qu'une date de construction inscrite en 1590 ne le laisserait supposer.

Liens externes