Église de Meslay-le-Vidame dans l'Eure-et-Loir

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise

Église de Meslay-le-Vidame

  • Rue du Château
  • 28360 Meslay-le-Vidame
Église de Meslay-le-Vidame
Église de Meslay-le-Vidame
Église de Meslay-le-Vidame
Église de Meslay-le-Vidame
Crédit photo : AnonymeUnknown author - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1810-1816
Construction de l'église
Fin du XIXe siècle
Décoration intérieure
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise (cad. D 476) : classement par arrêté du 18 janvier 1967

Personnages clés

Charles Henri Dambray Vicomte ayant commandé la construction de l'église.
Nicolas Jacques Antoine Vestier Architecte ayant conçu les plans de l'église.
Antoine Vestier Père de l'architecte et peintre renommé.
Claude-Nicolas Ledoux Architecte ayant inspiré Vestier pour la rotonde de la Villette.

Origine et histoire de l'Église de Meslay-le-Vidame

L'église Saint-Étienne est un édifice du XIXe siècle, classé monument historique, construit de 1810 à 1816 pour le vicomte Charles Henri Dambray sur les plans de l'architecte Nicolas Jacques Antoine Vestier, fils du peintre Antoine Vestier. Elle a été élevée à l'emplacement d'un bâtiment antérieur. Extérieurement, l'édifice adopte un plan rectangulaire et est précédé d'un péristyle scandé par six pilastres à section pyramidale qui soutiennent une large frise se prolongeant autour de l'église. Le devant du péristyle est coiffé d'un fronton triangulaire abritant une archivolte ; Vestier y réinterprète l'ordre dorique grec en reprenant des motifs du temple antique. Pour marquer cette adaptation, les piliers du péristyle sont dépourvus des cannelures habituellement associées à l'ordre dorique. Derrière le chevet, une tour fait office de clocher, adossée au chœur sur une base carrée. À l'intérieur, le chevet se termine par une abside circulaire couverte en coupole. L'ornementation intérieure repose principalement sur un mobilier conçu en harmonie avec l'architecture. Vers la fin du XIXe siècle, les surfaces intérieures furent revêtues d'une décalcomanie. Vestier s'est sans doute inspiré de la rotonde de la Villette de Claude-Nicolas Ledoux et, peut‑être, de l'église Saint‑Symphorien de Versailles, qui présentent des similitudes formelles, notamment le traitement du péristyle et l'adjonction d'un clocher au chevet.

Liens externes