Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de l'église romane, probablement liée au château voisin.
XVIIe siècle
Transformations classiques
Transformations classiques XVIIe siècle (≈ 1750)
Ajout du porche latéral et remaniement de l'édifice.
1990
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1990 (≈ 1990)
L'église est inscrite à l'inventaire des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise de Rouillac (cad. AW 78) : inscription par arrêté du 3 mai 1990
Personnages clés
Abbé Cazauran
Auteur mentionné dans la bibliographie de l'église.
Paul Mesplé
Auteur mentionné dans la bibliographie de l'église.
Origine et histoire de l'Église de Rouillac de Gimbrède
L’église Saint-Jacques de Rouillac, dans le hameau de Rouillac rattaché à Gimbrède en 1823, est un petit édifice roman remanié à l’époque classique. Probablement contemporaine et liée au château voisin, elle a été construite au XIIe siècle et transformée aux XVIIe et XVIIIe siècles. L’édifice a été inscrit à l’inventaire des monuments historiques en 1990. Située au centre du hameau, l’église est dédiée à saint Jacques et se trouve à peu de distance du château de Rouillac. La nef unique se termine à l’est par un chevet semi-circulaire; une petite sacristie quadrangulaire a été adossée au nord-ouest. Sur le mur sud, une chapelle carrée en saillie est accolée au porche latéral qui forme un emban à arcades en plein cintre, ajouté à l’époque classique. Un clocher-mur à fronton arrondi, pourvu de trois baies campanaires, surmonte ce porche; l’ancienne entrée principale est située sur la façade ouest. L’éclairage intérieur provient de rares petites baies en plein cintre, et une saillie circulaire sur la façade nord marque l’emplacement des fonts baptismaux. Le toit, couvert de tuiles canal, est bordé d’une génoise. Le chœur conserve un retable du XVIIIe siècle avec, au centre, une toile représentant le Christ en croix entre la Vierge et saint Jacques; des peintures murales latérales figurent quatre saints, dont saint Pierre et saint Jacques, séparés par colonnes et pilastres. Sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques la peinture du décor du chœur et le tableau du Christ en croix entre la Vierge et saint Jacques. La bibliographie mentionne notamment l’abbé Cazauran et Paul Mesplé.