Église de Saint-Nectaire à Saint-Nectaire dans le Puy-de-Dôme

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église de Saint-Nectaire à Saint-Nectaire

  • Quartier du Barberoux
  • 63710 Saint-Nectaire
Église de Saint-Nectaire à Saint-Nectaire
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Crédit photo : EmDee - Sous licence Creative Commons

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par liste de 1840

Origine et histoire de l'Église de Saint-Nectaire de Saint-Nectaire

L'église Saint‑Nectaire, dédiée à saint Nectaire d'Auvergne, est un édifice roman auvergnat édifié principalement aux XIe et XIIe siècles, commencé vers 1080 et poursuivi entre 1146 et 1178. Située sur le mont Cornadore, elle figure parmi les cinq églises romanes dites « majeures » d'Auvergne. Classée au titre des monuments historiques en 1840, l'église a vu ses tours et son clocher restaurés au XIXe siècle après des destructions survenues en 1794. Vers 1874, Louis‑Clémentin Bruyerre, architecte des monuments historiques, a restauré les tours et le clocher. Construite en trachyte puis peinte, elle illustre la maîtrise de la combinaison des volumes propre à l'architecture romane auvergnate. Sa composition associe un narthex avec tribune, une nef voûtée en berceau à trois nefs avec bas‑côtés et tribunes, deux transepts à chapelles semi‑circulaires orientées, un chœur en cul‑de‑four entouré d'un déambulatoire et de trois chapelles rayonnantes, et une croisée surmontée d'un massif barlong puis d'un clocher octogonal. Le clocher à huit pans est coiffé d'une flèche en tuf, les parties supérieures du clocher et la flèche ayant été refaites au XIXe siècle. La façade occidentale, sobre, présente un portail en plein cintre et deux tours d'allure reconstituée au XIXe siècle, la tour nord étant plus large en raison de l'escalier en vis qu'elle renferme. Les façades latérales rappellent la basilique Notre‑Dame‑du‑Port et l'abbatiale d'Issoire, avec des fenêtres sous de grands arcs et des triplets de baies aveugles; la façade sud s'ouvre par un portail surmonté d'un tympan et d'une mosaïque polychrome. Le chevet, construit en étagements de volumes, se distingue par une polychromie plus sobre que celle d'Issoire, associant surtout des tons noirs, bruns et beiges, et par des corniches soutenues par des modillons à copeaux. Les chapelles rayonnantes, le déambulatoire et le chœur sont ornés de claveaux et de cordons de billettes, et chaque chapelle est adossée à un pignon couronné d'une croix de pierre. À l'intérieur, l'architecture se caractérise par la clarté des volumes, la simplicité décorative et l'élégance des proportions, avec une nef centrale voûtée en berceau deux fois plus haute que les bas‑côtés. Le narthex, intégré à la structure et percé d'une tribune au‑dessus, sert de vestibule et conduit à la nef par un portail en plein cintre; la galerie supérieure, accessible depuis la tour nord, s'ouvre largement sur la nef. La basilique à trois nefs présente des galeries au‑dessus des bas‑côtés qui rejettent les poussées de la voûte centrale vers les murs extérieurs, et ces galeries, accessibles par des escaliers étroits, n'étaient pas destinées à l'usage liturgique. Le transept et la croisée sont marqués par un dôme posé sur des trompes qui transforment le plan carré en octogone; quatre piliers carrés et des ouvertures jumelles assurent l'éclairage de la croisée. Le chœur, voûté en cul‑de‑four, était centré sur l'autel‑tombe et le reliquaire de saint Nectaire, mise en scène liturgique soulignée par six colonnes aux chapiteaux historiés. Les chapiteaux du déambulatoire, dont la restauration de 2006‑2007 a mis au jour des polychromies fragmentaires, offrent un riche programme sculpté tiré du Nouveau Testament, de l'Apocalypse et de la légende de saint Nectaire. Ils racontent notamment des épisodes de la Passion, la Résurrection, la Transfiguration, la vie et les miracles de saint Nectaire, ainsi que des scènes apocalyptiques; quelques chapiteaux portent aussi des sujets profanes ou symboliques. Le mobilier et le trésor comprennent des pièces médiévales, parmi lesquelles la Vierge Notre‑Dame du Mont‑Cornadore, un buste de saint Baudime en cuivre doré repoussé et une statue de saint Nectaire. En 1907, un groupe de voleurs surnommés les « Frères Thomas et compagnie » déroba plusieurs reliques et œuvres, dont le buste de saint Baudime et un bras reliquaire de saint Nectaire; ces pièces furent retrouvées et restituées après enquête et procès. L'église de Saint‑Nectaire demeure un des exemples les plus significatifs du roman auvergnat par la justesse de ses volumes, la qualité de sa sculpture et la richesse de son décor peint et sculpté.

Liens externes