Église de Saint-Restitut dans la Drôme

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église de Saint-Restitut

  • Le Village
  • 26130 Saint-Restitut
Église de Saint-Restitut
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Crédit photo : EmDee - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par liste de 1840

Origine et histoire de l'Église de Saint-Restitut

L'église Saint-Restitut, située à Saint-Restitut dans la Drôme, est un édifice roman du XIIe siècle. Elle constitue l'un des beaux exemples de l'art roman provençal d'inspiration antique, comparable à la chapelle Saint-Quenin de Vaison-la-Romaine, à la cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux, à Notre-Dame-des-Doms d'Avignon, à la chapelle Notre-Dame d'Aubune et à l'église Notre-Dame-du-Lac du Thor. La partie la plus ancienne est une tour funéraire du XIe siècle, antérieure à l'église proprement dite; sous cette tour auraient été ensevelis les restes de saint Restitut, que la tradition identifie au Sidoine guéri à la piscine de Siloé, hypothèse fondée sur une Vita datée du XVe siècle. Cette tradition est mise en perspective par le fait que le premier évêque du Tricastin n'est attesté qu'à partir du IVe siècle (saint Paul). Une église fut accolée à la tour au milieu du XIIe siècle, et au XVe siècle le dauphin Louis, futur Louis XI, effectua un pèlerinage au tombeau de saint Restitut. L'édifice est classé au titre des monuments historiques sur la liste de 1840, la première liste nationale qui comptait 1 034 monuments. À l'ouest se trouve la tour funéraire ; le chevet pentagonal, élevé dans les dernières décennies du XIIe siècle en pierres de taille reposant sur quatre assises de moellons, présente cinq pans séparés par des pilastres carrés et une décoration d'inspiration antique. Le porche méridional, logé entre deux contreforts et surplombé par un imposant arc en plein cintre, illustre l'archétype du porche roman provençal gréco-romain : colonnes engagées cannelées, chapiteaux à feuilles d'acanthe, entablement à l'antique avec frise de palmettes et corniche ornée d'une frise de grecques très usée, et fronton triangulaire. Les vantaux du portail portent des pentures remarquables et un heurtoir en forme de tête de lion réalisés par le ferronnier Pierre François Marie Boulanger, auteur des pentures du portail central de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Du chapiteau droit du porche émergent des feuilles d'acanthe parmi lesquelles se distinguent un visage et deux mains. Le chevet affiche également chapiteaux à feuilles d'acanthe, entablement, frise et modillons ornés de palmettes, et la façade qui le soutient est surmontée d'un fronton brisé. L'intérieur comprend une nef unique voûtée en berceau brisé, décorée d'une corniche à feuilles d'acanthe, de colonnettes aux fûts ornés et de puissants chapiteaux à feuilles d'acanthe. La jonction avec la tour funéraire s'effectue par un arc brisé à triple rouleau ; l'abside, voûtée en coquille, est décorée d'arcs dont les archivoltes reposent sur des colonnes romanes aux chapiteaux remarqués pour leur élégance.

Liens externes