Église de Souyris à Salles-la-Source dans l'Aveyron

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise

Église de Souyris

  • Souyri
  • 12330 Salles-la-Source
Église de Souyris
Église de Souyris
Église de Souyris
Église de Souyris
Église de Souyris
Église de Souyris
Église de Souyris
Église de Souyris
Église de Souyris
Église de Souyris
Crédit photo : Krzysztof Golik - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle, XIVe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Eglise de Souyris : inscription par arrêté du 12 avril 1944

Origine et histoire de l'Église de Souyris

L'église Saint-Jacques de Souyris se situe à Salles-la-Source, dans l'Aveyron (France). La paroisse est mentionnée dans un cartulaire de Conques entre 1087 et 1107 ; l'église actuelle date du début du XIIIe siècle. En 1249, le prieuré de Souyri fut uni à la manse du chapitre de Rodez. À l'origine, l'édifice comprenait une nef unique, un chœur et une abside circulaire voûtée en cul-de-four. Un doubleau reposant sur deux grosses piles formait un arc triomphal séparant le chœur de la nef. À l'étage se distinguent les trois arcades du clocher-mur primitif, construites au-dessus de cet arc triomphal, ainsi que des vestiges de chapiteau double à entrelacs, signes que la nef romane comportait trois travées séparées par des colonnes doubles. Au XIVe siècle, l'église fut fortifiée et transformée en donjon : l'épaisseur des murs de l'abside fut augmentée et les contreforts renforcés, l'ensemble devenant la tour principale de la forteresse. Au dernier étage, sous les abat-sons modernes, subsiste un corbeau ayant soutenu un mâchicoulis. À l'ouest, le clocher-arcade primitif fut renforcé, muré et surélevé pour former l'une des faces de la tour. Les murs de la nef virent leurs contreforts consolidés et reliés en tête par des arcs créant un vide avec le mur, destiné à servir d'assommoir. Certaines fenêtres furent en partie obturées et des meurtrières ménagées ; une voûte sur croisées d'ogives de faible hauteur remplaça la voûte romane, laissant au-dessus d'elle un espace libre. Ce volume supérieur fut divisé par des cloisons en chambres sûres destinées à chaque famille importante du pays, accessibles par un escalier en colimaçon creusé en partie dans le mur sud, près de la porte d'entrée. Un arc ogival avait été dévié pour permettre le passage de ce colimaçon à travers la voûte ; cette disposition fut modifiée lors de l'établissement de la tribune moderne. Au XIXe siècle, des chapelles furent ajoutées au nord et au sud et l'entrée fut reprise, l'entablement portant la date 1841. L'édifice fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 12 avril 1944.

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