Église des Jacobins d'Agen dans le Lot-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église des Jacobins d'Agen

  • Place des Jacobins
  • 47000 Agen
Église des Jacobins dAgen
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Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle

Patrimoine classé

Eglise des Jacobins : classement par arrêté du 5 mars 1904

Origine et histoire de l'Église des Jacobins

L'église Notre‑Dame des Jacobins, ancienne église des dominicains, se situe place des Jacobins à Agen, entre la rue Richard‑Cœur‑de‑Lion et la rue Alexis‑Pain, en Lot‑et‑Garonne. Son architecture suggère une datation au début du XIVe siècle. Le couvent des frères prêcheurs d'Agen est fondé en 1249 selon Bernard Gui, l'approbation du chapitre provincial de Montpellier intervenant en 1252, et Alphonse de Poitiers fait en 1254 un don destiné à la construction de l'église. Des documents indiquent toutefois que les tribunaux de l'Inquisition opéraient déjà à Agen avant l'installation des dominicains, et Bernard de Caux, inquisiteur impliqué dans la fondation, y est mort le 26 novembre 1252. Une première église, vraisemblablement plus petite et entièrement en brique, est édifiée à partir de 1254, conformément aux prescriptions de l'Ordre. L'édifice est ensuite agrandi et rehaussé au fur et à mesure du succès croissant des prédications dominicaines ; la pierre est alors introduite pour les meneaux des fenêtres, les nervures et clés des voûtes ainsi que pour les piles centrales. Les armoiries d'Alphonse de Poitiers figurent sur une clé de voûte. Le plan est celui d'une église‑halle rectangulaire à deux nefs égales de quatre travées chacune, une disposition commune aux églises des Jacobins de Toulouse et de Paris, Agen constituant une version réduite. Dans l'axe, les retombées des voûtes s'appuient sur des colonnes cylindriques ; la poussée est reprise par des butées extérieures formées de contreforts en briques, matériau employé sur l'ensemble de la construction. La sculpture se limite aux chapiteaux engagés dans les murs, tandis que de nombreuses traces de décor peint ont été relevées, notamment par Eugène Viollet‑le‑Duc. Les pignons ont été surélevés pour recevoir une toiture à pentes et la façade actuelle, qui était autrefois le chevet, a été entièrement restaurée. L'église a accueilli des événements importants : les seigneurs de l'Agenais y prêtent serment de fidélité au roi d'Angleterre en 1279, les fondateurs du couvent sont inhumés dans l'édifice en 1281, et en 1340 le duc de Normandie reçoit l'hommage des barons de l'Agenais. Le couvent est pillé par les protestants en décembre 1561, puis en 1585 l'édifice est utilisé comme place forte par Marguerite de Valois; des incendies et des mines provoquent d'importantes destructions et la perte d'une partie des papiers et titres du couvent. Le 12 mars 1789, les trois ordres de la sénéchaussée se réunissent dans l'église pour rédiger leurs cahiers de doléances. En 1790 les biens des ordres religieux sont saisis et vendus comme biens nationaux ; le couvent est détruit, l'église seule échappe à la vente et devient paroissiale, rouverte le 23 mars 1807. L'architecte Juste Lisch entreprend des travaux de restauration comportant un projet de reprise du décor peint, mais le manque de crédits a permis la conservation des peintures médiévales relevées auparavant. L'édifice est classé au titre des monuments historiques le 5 mars 1904, et une restauration menée en 1979 par François Corouge marque son adaptation à un usage d'exposition pour le musée des beaux‑arts.

Devenir actuel

L'église est devenue le centre d'exposition du musée des beaux-arts.

Liens externes