Église du Sacré-Coeur de Cholet en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise moderne Architecture byzantine

Église du Sacré-Coeur de Cholet

  • 14 Rue Marc-Sangnier 
  • 49280 Cholet
Église du Sacré-Coeur de Cholet
Église du Sacré-Coeur de Cholet
Église du Sacré-Coeur de Cholet
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Église du Sacré-Coeur de Cholet
Crédit photo : Commons:User:Selbymay - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une association

Période

2e quart XXe siècle

Patrimoine classé

L'église (cad. AN 431) : classement par arrêté du 25 novembre 1991

Origine et histoire de l'Église du Sacré-Coeur

L'église du Sacré‑Cœur, située boulevard Guy Chouteau à Cholet (Maine‑et‑Loire), a été conçue par l'architecte choletais Maurice Laurentin et construite entre 1937 et 1941. De style romano‑byzantin, l'édifice s'inspire fortement du symbolisme chrétien et présente un plan basilical couronné d'une coupole. La première pierre fut posée le 7 novembre 1937 et l'église fut bénite par l'évêque Jean Camille Costes à l'achèvement des travaux, le 26 octobre 1941. La construction repose sur une armature en béton armé habillée d'un parement en brique, tuile, schiste orangé dit pierre de Pineau, granit rose de Saint‑Macaire‑en‑Mauges et granit bleu de Vezins; les éléments de parement ont été montés et assemblés avant le coulage, ce qui a permis d'économiser les coffrages provisoires en bois. Plusieurs sources signalent qu'une partie du ciment employé provenait de stocks initialement destinés au mur de l'Atlantique. Le financement de l'édifice s'appuyait sur les dons de nombreux paroissiens et bienfaiteurs; l'abbé Louis Cesbron, alors vicaire, a joué un rôle moteur dans la collecte de fonds et a lancé des appels à contribution, notamment par un article du 14 septembre 1940. Parmi les donateurs figurent le docteur Sourice et des paroissiens modestes comme Julie Boidron, dont les quêtes ont permis de financer le « vitrail des bonnes ». L'abbé Louis Cesbron fut le premier curé de la paroisse, de 14 juin 1942 à 4 décembre 1955. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1991; la flèche a été rénovée en 2012 et des travaux de restauration des vitraux ont été entrepris en 2016. Les vitraux ont été réalisés par l'atelier Bordereau d'Angers d'après un dessin de l'architecte, et les peintures murales ainsi que les mosaïques proviennent de l'atelier Mauméjean. Plusieurs artistes ont participé à la décoration et aux sculptures : Charles Maillard pour le modelage des statues de la façade nord, Fernand Dupré comme praticien local, et Henri Génévrier, dit Grand’Aigle, pour les peintures du baptistère et les panneaux proches des confessionnaux. La grande fresque intérieure suit le programme fixé par l'abbé Cesbron et reprend la formule « Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai tout à moi ! ». L'autel de Saint‑Joseph, en bois et en forme d'établi, fait référence au métier de charpentier de Joseph; les bougies et les chandeliers qui l'accompagnent sont également en bois, taillés en forme de rabots. Les statues de la façade nord représentent notamment saint Maurille, saint Maurice, saint Louis, Jeanne d'Arc, Noël Pinot et Grignon de Montfort. L'église reçut à l'origine un carillon de 39 cloches fondues par la maison Paccard d'Annecy, installé sous la coupole en 1940 et béni le 15 décembre 1940; il fut mis en service pour la première fois à la Pentecôte 1941. Après des années de silence et de dégradation liées à des plaintes de riverains, le carillon fut restauré en 2011 et complété par dix cloches supplémentaires fondues par la maison Royal Eijsbouts; l'ensemble porte alors à 49 cloches et se classe au 16e rang des 113 carillons français. Le carillon a été inscrit au titre des monuments historiques en septembre 2003. L'été, l'édifice est ouvert aux visiteurs et des bénévoles assurent des présentations sur l'architecture et le carillon. Après Louis Cesbron, les curés successifs mentionnés sont Léon Quinton (1955–1971) puis Étienne Pantais (1971–1977).

Liens externes