Eglise à Précieux dans la Loire

Eglise

  • 42600 Précieux
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Crédit photo : Robin Chubret - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XIIIe siècle, XIVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Choeur et clocher-portail de la façade occidentale (cad. B 216) : inscription par arrêté du 23 juillet 1963

Origine et histoire

La première mention de l'église de Précieux figure dans le Cartulaire de Savigny et remonterait au XIe siècle. Les parties les plus anciennes, le chœur et l'abside, peuvent dater du XIe ou du XIIe siècle. Leurs chapiteaux sont rapprochés de ceux de l'abbatiale d'Ainay (chapelle Sainte-Blandine), dont l'église de Précieux dépend au XIIe siècle, et de ceux de l'église du prieuré de Saint-Romain-le-Puy, également dépendance d'Ainay. L'édifice a été placé successivement sous les vocables de Saint-Symphorien — vocable actuel qui aurait été, avec Saint-Benoît, le vocable originel — et de la Nativité de la Vierge, attestée en 1662. Après une période de ruine signalée lors de la visite pastorale de 1469, l'église semble avoir subi d'importantes réparations à la fin du XVe ou au XVIe siècle, avec la reconstruction de la nef, la réutilisation du portail du XIVe siècle où sont gravées les dates 1571 (?) et 1573, et des travaux sur le clocher. Un remaniement général des ouvertures a lieu au XVIIe siècle, apparemment à la suite de la visite pastorale de l'archevêque Camille de Neuville, abbé d'Ainay et prieur de Saint-Romain-le-Puy ; ses armes et la date 1688 figurent en plusieurs endroits de l'édifice. On relève aussi les chronogrammes 1689 sur le degré précédent le chœur et 1695 sur l'appui extérieur de la fenêtre de la première chapelle nord, aujourd'hui chapelle de la Vierge. Les chapelles latérales et la sacristie sud seraient construites dans la seconde moitié du XVIIe siècle. En 1836 une première campagne de travaux porte principalement sur l'intérieur, les huisseries et le mobilier, et le lambris de couvrement de la nef est refait. L'agrandissement projeté est réalisé en 1852-1853 sur un plan de l'architecte départemental A. Favrot : la nef est allongée d'une travée vers l'ouest, l'ancien portail est déplacé, surélevé de quelques assises et surmonté d'un oculus à encadrement de briques, et le mur nord de la nef est démoli pour aménager un collatéral voûté en berceau plein-cintre en brique prolongeant la chapelle de la Vierge ; les murs hauts de cette chapelle et de la chapelle Saint-Symphorien sont en partie reconstruits. Les parties hautes du clocher sont refaites, avec construction d'une flèche et modification du beffroi confiées au charpentier Blin de Saint-Étienne. En 1875 la voûte menace de s'écrouler ; le devis de réparation de M. Blanc, architecte à Montbrison, est exécuté par l'entrepreneur Vergnaux, puis une nouvelle intervention a lieu en 1928 sur devis de l'agent voyer Péricard, les travaux étant réalisés par le plâtrier Pelardy de Sury-le-Comtal et financés par souscription.

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