Eglise

  • 49350 Gennes-Val-de-Loire
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Crédit photo : Thérèse Gaigé - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle, XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Clocher (cad. BC 42) : classement par arrêté du 29 avril 1971 ; Eglise (sauf le clocher déjà classé) (cad. BC 42) : inscription par arrêté du 29 avril 1971

Origine et histoire

L'église Notre‑Dame des Rosiers‑sur‑Loire, en Maine‑et‑Loire, doit son origine à l'essor des basses terres de la vallée rendu possible par la construction de la Grande Levée d'Anjou, qui entraîna une augmentation rapide de la population. Ces terres dépendaient de la paroisse de Saint‑Eusèbe de Gennes, située sur la rive gauche de la Loire, et les crues rendaient difficiles les déplacements vers l'église paroissiale. Jean Giffard fit d'abord édifier pour les habitants une chapelle appelée la Bonne Dame du Rosier ou chapelle du Patoil. Rapidement devenue trop exiguë, elle conduisit en 1267 l'évêque d'Angers, Michel de Villoyseau, à créer la nouvelle paroisse des Rosiers et à concéder ses dîmes et novales au chapitre de la cathédrale Saint‑Maurice, à charge pour ce chapitre de construire un sanctuaire plus vaste. La nouvelle église Notre‑Dame fut alors construite la même année et Nicolas Gellent, évêque d'Angers, invita les fidèles à y assister aux offices. L'édifice primitif formait un long rectangle de quarante mètres sur dix ; deux chapelles latérales, nord et sud, constituaient un transept et une petite sacristie au sud‑est fut ajoutée au XVe siècle. Dans la première moitié du XVIe siècle, le clocher fut élevé sur le mur nord de la nef en deux campagnes : la première vers 1520, probablement jusqu'au bandeau situé au‑dessus des deux premières fenêtres, et la seconde pour la partie haute en 1538, date portée. Sa réalisation est traditionnellement attribuée, sans preuve, à l'architecte angevin Jean Delespine. En 1811, l'organisation intérieure fut modifiée : le grand autel fut avancé vers la nef, les autels latéraux des chapelles nord et sud furent détruits et remplacés, le sol du sanctuaire fut surélevé et le chœur fut pourvu de stalles ; ces travaux furent adjugés aux enchères à Pierre Jean Coucher, entrepreneur à Brézé. Le projet initial de créer un sanctuaire en demi‑cercle, par l'édification de deux murs en arc de cercle de part et d'autre de la fenêtre axiale, ne fut pas exécuté et le chœur rectangulaire fut conservé. Au cours du même siècle, une seconde sacristie fut élevée dans l'angle nord‑est formé par le chœur et la chapelle nord, et un petit bâtiment, peut‑être un porche, fut édifié entre la chapelle nord et le clocher. En 1869 la charpente de la nef fut reprise et le beffroi du clocher renforcé pour recevoir trois cloches. En 1909, une porte fut percée dans le mur occidental de la nef. Le clocher a été classé au titre des monuments historiques en 1971 et le reste de l'église a été inscrit la même année.

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