Origine et histoire
L’église Saint-Martin de Vandières, dans la Marne, est une église catholique paroissiale classée au titre des monuments historiques depuis 1921. Bâtie sur un plan en croix latine, elle présente un porche de type champenois et un chevet plat. La nef, couverte d’un plafond plat en bois, s’ouvre par quatre arcades reposant sur des piliers rectangulaires et ne possède qu’un collatéral, du côté sud. Le clocher est implanté sur la croisée du transept. L’édifice comprend notamment la nef, l’autel du transept nord, l’autel du transept sud et un vitrail représentant les saints Benoît et Jean. L’église est dédiée à saint Martin ; l’autel principal lui est consacré. Un tableau de la Vierge, daté de 1856, a été offert par M. Desrousseaux et réalisé par un de ses parents. Le dernier autel est consacré à sainte Barbe, patronne de Trotte ; cet autel a été refait en 1855 par le marquis de Narp, qui a également fermé la porte menant à la sacristie, porte surmontée d’une statue de saint Martin. Les bancs de la nef, d’une capacité de deux cent quarante places, sont affermés à chaque famille au profit de la fabrique paroissiale ; le banc sous l’arcade nord appartenait à la famille Desrousseaux-Ména, celui de l’arcade droite à la famille Petit, vendue à la famille de la Presle en 1791, et il existait aussi des bancs réservés aux marguilliers de la fabrique. Dans le cimetière reposent des soldats français de la Première Guerre mondiale et des soldats britanniques, dont des membres de l’Army Cyclist Corps. Plusieurs sépultures anciennes se trouvent dans l’église : Louis d’Alligret, seigneur de Vandières, écuyer, en 1680 ; Henry de la Barge en 1694 et sa femme Marguerite Guérin en 1707 ; Henri, écuyer et seigneur de Vandières, en 1709 ; Charles de Douart, seigneur de Vandières et marguillier, en 1757 ; enfin Louis Jacques Goudin de la Bory, chevalier et seigneur de Vandières, en 1776.