Église Notre-Dame d'Achères dans le Cher

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise

Église Notre-Dame d'Achères

  • 3-158 Brg d'Achères
  • 18250 Achères
Crédit photo : Caspal18250 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1075
Donation à l'abbaye
XIe siècle
Fondation initiale
XIIe siècle
Reconstruction bénédictine
XVe siècle
Ajout des chapelles
1744
Chapelle de l'archevêque
1768
Érection en paroisse
XIXe siècle
Restauration et modifications
1987
Inscription historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Notre-Dame (cad. C 226) : inscription par arrêté du 17 février 1987

Personnages clés

Frédéric-Jérôme de La Rochefoucauld Archevêque de Bourges ayant édifié une chapelle en 1744.

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église paroissiale Notre-Dame d'Achères, située dans le département du Cher, trouve son origine dans une chapelle concédée au XIe siècle à une petite communauté d'ermites par les seigneurs de Menetou-Salon. En 1075, cette chapelle fut donnée à l'abbaye bénédictine Saint-Sulpice de Bourges, qui y établit un prieuré formant un enclos entouré d'un fossé. La chapelle elle‑même a sans doute été reconstruite par les Bénédictins au début du XIIe siècle. Aux XVe siècle, deux chapelles furent ajoutées ou remplacèrent les bras du transept, l'une au nord et l'autre au sud. En 1744, une chapelle fut également édifiée par l'archevêque de Bourges, Frédéric-Jérôme de La Rochefoucauld. L'érection en paroisse à la demande des habitants d'Achères, en 1768, entraîna la disparition du prieuré. Vendue comme bien national, l'église fut rachetée par la commune, tandis que les autres bâtiments du prieuré passèrent dans des mains privées. De l'enclos subsistent la chapelle devenue église, les fossés encore visibles à l'est et des bâtiments transformés au XIXe siècle. Au XIXe siècle, l'édifice fit l'objet de restaurations comprenant l'agrandissement ou le percement de baies et la réfection des enduits intérieurs et extérieurs. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 17 février 1987.

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