Église Notre-Dame d'Andance en Ardèche

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Notre-Dame d'Andance

  • 7 Rue du Ravelin
  • 07340 Andance
Église Notre-Dame dAndance
Église Notre-Dame dAndance
Église Notre-Dame dAndance
Église Notre-Dame dAndance
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Église Notre-Dame dAndance
Crédit photo : Wayne77 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

4e quart XIIe siècle, 4e quart XIIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Eglise : inscription par arrêté du 12 avril 1927

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église Notre‑Dame d'Andance se situe au centre du village d'Andance, route du Saint‑Joseph, dans le département de l'Ardèche en région Auvergne‑Rhône‑Alpes. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 12 avril 1927. Construite en roman tardif, l'église s'atteint par un escalier descendant jusqu'à la porte principale, protégée par un porche remarquable dédié à saint Jean‑François Régis. Ce porche à quatre colonnes, élevé par la confrérie du Saint‑Sacrement fondée par le saint, porte une statue datée de 1859. Une porte latérale ornée de chapiteaux se trouve au sud, et un clocher de type "kreisker" s'élève à proximité du chœur. Sur la façade et le fronton figurent des statues : saint Pierre tenant ses clés, Dieu le Père tenant un globe au sommet du fronton, et saint Luc portant son évangile. L'intérieur, aux lignes pures, a été largement remanié au fil des siècles. Le chœur, achevé en style gothique au XIIIe siècle grâce à Bertrand de Colombier, abbé de Cluny et natif d'Andance, porte ses armoiries sur la clé de voûte et son blason sur la porte de la sacristie. Parmi les éléments protégés, la croix des équipages est inscrite comme objet au titre des monuments historiques. Le sanctuaire rassemble les éléments liturgiques principaux : le siège de présidence réservé au célébrant, la Croix du Christ, l'ambon d'où se proclame la Parole, et l'autel, table de l'eucharistie. La Présence, c'est‑à‑dire le pain consacré, est conservée dans le tabernacle et signalée par une lumière invitant à la dévotion; ce pain consacré est aussi destiné à être porté aux malades. Dès le XIIe siècle, un prieuré dépendant de l'abbaye de La Chaise‑Dieu s'établit à Andance, desservant plusieurs paroisses environnantes, notamment Saint‑Désirat, Saint‑Etienne‑de‑Valoux, Talencieux et Thorrenc. Guillaume de Garde est prieur en 1295 et Regnault de Choin dit Blot en 1478. En 1536, le prieuré est rattaché au Collège de Tournon créé par le cardinal François de Tournon, puis en 1561 le collège et les paroisses sont confiés aux jésuites jusqu'à la dissolution de l'ordre à la fin du XVIIIe siècle. Pendant les guerres de Religion, Andance est attaquée et pillée par des troupes protestantes en 1568 : l'église et le prieuré sont incendiés, les voûtes détruites, les autels abattus et les cloches brisées, rendant l'édifice inutilisable en 1573. Les protestants s'en emparent le 13 février 1575; les catholiques reviennent le 9 mars suivant, châtient les agresseurs et livrent le bourg au pillage. L'édifice se relève ensuite : une nouvelle voûte est construite sous les chapiteaux de l'ancienne et, en 1624, les jésuites du Collège de Tournon envoient deux religieux pour aider le curé, dont l'un, encore élève en philosophie, est Jean‑François Régis, pour qui Andance constitue la première mission. Après la Révolution, l'église est desservie par des prêtres diocésains, parmi lesquels le père Caillet, curé de 1850 à 1878 et historien, et plus tard le père Chirossel, nommé en 1956 et ancien fondateur d'une manécanterie à l'église Saint‑François d'Annonay. À la fin du XXe siècle, la desserte est assurée par les chanoines réguliers de saint Augustin, en résidence à Champagne, qui procèdent à d'importantes restaurations. Au début du XXIe siècle, la paroisse est intégrée à celle de Sainte‑Croix du Rhône.

Liens externes