Église Notre-Dame d'Avon-les-Roches en Indre-et-Loire

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Propriété de la commune

Frise chronologique

Patrimoine classé

Personnages clés

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église Notre-Dame d'Avon-les-Roches, église paroissiale située rue de Feunet en Indre-et-Loire, conserve des éléments des XIIe et XIIIe siècles et présente un caractère de style angevin. Elle est mentionnée dès 1088 lors d'une donation à l'abbaye de Noyers et passe par la suite sous la dépendance de l'abbaye de Beaumont-les-Tours (les sources diffèrent quant à la date précise de ce transfert). Du XIIe siècle subsistent le porche, le portail sud, une partie du mur sud de la nef et le clocher ; le portail sud paraît avoir été remonté à son emplacement actuel après la démolition probable du bas-côté sud. Au XIIIe siècle, l'édifice est presque totalement reconstruit : on édifie une nef à deux vaisseaux et un chœur terminé par une abside, l'ensemble étant intégralement voûté. Après la construction du collatéral nord, le porche a été prolongé d'une travée vers le nord. La flèche, d'origine XVIe siècle, a été entièrement refaite en 1823 pour atteindre une hauteur de quatre mètres, selon les sources. Classée au titre des monuments historiques par arrêté du 7 mai 1908, l'église est bâtie en pierre de taille calcaire et couverte d'ardoises, à l'exception de la flèche. Son plan allongé débute par un porche, puis une nef à deux vaisseaux — vaisseau principal et collatéral nord — de trois travées chacune, voûtées d'ogives bombées ; le chœur comporte deux travées et se termine par une abside à cinq pans. L'intérieur présente de nombreux graffiti, dont une inscription commémorant la mort de Charles le Téméraire en 1476 : « L'AN MYL IIIC LXXVI devant Nan[cy] dedans Lorrene fut tué le duc de Bourgoigne la vigille de la typhaine ». Le mobilier comprend un bénitier et des fonts baptismaux d'origine XIIe siècle, ainsi qu'un retable en bois doré de l'autel daté du XVIIe siècle ; la majorité des autres pièces remonte à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle. De cette période on connaît plusieurs artisans intervenus pour l'équipement de l'église, parmi lesquels Dumont et Lelièvre (facteurs d'orgues), Auguste Evellin (orfèvrerie et paramentique), Rouillard (fabricant de statues), Fournier et Clément (peintres-verriers) et Pierre Pouplard (fabricant et marchand d'ornements religieux).

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