Église Notre-Dame de Bodilis dans le Finistère

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Notre-Dame de Bodilis

  • Rue Notre-Dame
  • 29400 Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Église Notre-Dame de Bodilis
Crédit photo : Tango7174 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. A 431) : classement par arrêté du 19 novembre 1910

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église Notre-Dame de Bodilis, édifice catholique du XVIe siècle situé dans la commune de Bodilis (Finistère), occupe un enclos paroissial et est classée monument historique depuis 1910. Elle illustre, à la fin du XVIe siècle, une évolution tardive de l'art religieux en Bretagne. Le clocher, autrefois sans doute plus élevé, présente des ornements en ogive antérieurs à la Renaissance ; sa flèche, foudroyée puis restaurée, a vu les arêtes de sa pyramide prendre une légère courbure. Le portail latéral date de 1601 et l'intérieur porte la date de 1594. Au bas du site se trouvait, à la fin du XVe siècle, une chapelle qui attirait de nombreux pèlerins et donations. En 1533, un accord entre François de Tournemine, seigneur de Coetmeur, et Christophe de Chauvigné, évêque de Léon, porte sur le droit de visite ; c'est vraisemblablement à cette époque que la chapelle fut élevée au statut de trevial. La construction de l'église actuelle débute en 1564, comme l'indique la date gravée au chevet, et s'achève en 1570. Les XVIe et XVIIe siècles voient l'édifice s'agrandir et s'embellir, témoignant de la prospérité du Pays de Léon. Le chevet de 1564 est de type à noues multiples et attribué à l'architecte morlaisien Philippe Beaumanoir. Le porche méridional, implanté au droit de la deuxième travée de la nef, est construit entre 1585 et 1601. Les travaux du bas-côté nord, aussi large que la nef, ont lieu entre 1653 et 1657, et l'année 1657 figure sur une sablière de la nef. L'église est du type à nef obscure, entièrement couverte par un lambris ornée de sablières, d'un entrait et de têtes de blochets finement sculptés. Les modifications du bas-côté sud interviennent entre 1663 et 1670 ; ses trois dernières travées sont séparées par des arcs diaphragmes. Le retable du Rosaire est l'œuvre de Maurice Le Roux de Quimper en 1669. La sacristie, qui s'ouvre sur le bas-côté nord, est construite par l'architecte Christophe Kerandel entre 1677 et 1686. Le maître-autel est ajouté par Guillaume Lerrel de Landivisiau entre 1695 et 1700, puis la chaire à prêcher est réalisée par François Lesquelen en 1744. À l'intérieur, les grandes arcades et celles qui séparent les chapelles sud présentent deux voussures bien moulurées qui s'encastrent directement dans des colonnes lisses ; ces colonnes reposent sur des bases circulaires posées sur un haut socle circulaire servant de banc. Les deux premières colonnes au nord de la nef ont un diamètre supérieur aux autres (0,66 m contre 0,58 m). Dans le bas-côté nord rebâti au XVIIe siècle, les chapelles sont délimitées non par des arcades mais par des architraves reposant sur des colonnes. La seule porte décorée intérieurement est celle de la sacristie : de style classique très simple, ses deux pilastres portent un entablement portant l'inscription « Jesu-1680-Maria » et sa porte en bois est d'origine. En raison de la construction antérieure du porche, une partie de la décoration extérieure de celui-ci apparaît à l'intérieur de la chapelle adjacente à l'est. On note également deux anomalies de mise en œuvre : la première arcade, vraisemblablement par erreur d'implantation, retombe sur une colonne engagée dans le pignon ouest et présente un décrochement insolite ; de même, la grande arcade de la cinquième travée à droite de l'autel a une voussure qui ne correspond pas au départ de la colonne refaite en 1670. Les éléments remarquables visibles aujourd'hui comprennent le porche méridional, les bas-côtés nord et sud, l'autel et le retable ainsi que l'intérieur, marqué notamment par le décrochement de la première arcade.

Liens externes