Église Notre-Dame de Bourisp dans les Hautes-Pyrénées

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Notre-Dame de Bourisp

  • Le Village
  • 65170 Bourisp
Église Notre-Dame de Bourisp
Église Notre-Dame de Bourisp
Église Notre-Dame de Bourisp
Église Notre-Dame de Bourisp
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Église Notre-Dame de Bourisp
Église Notre-Dame de Bourisp
Église Notre-Dame de Bourisp
Église Notre-Dame de Bourisp
Crédit photo : Filou - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIIe siècle
Église romane initiale
XVIe siècle
Reconstruction et décor
XIXe siècle
Rénovations majeures
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Notre-Dame (cad. A 463) : classement par arrêté du 18 mai 1960

Personnages clés

Bernard Labarthe Maçon ayant ajouté le bas-côté nord en 1583.
Guilhem Christia Attribué comme constructeur du clocher-porche après 1513.
Durand Architecte ayant dirigé les travaux de restauration au XIXe siècle.

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église Notre-Dame de Bourisp, située au centre du village des Hautes-Pyrénées, est essentiellement datée du XVIe siècle. Elle succède à une église romane dédiée à saint Orens dont les ruines subsistèrent jusqu'au XVIIIe siècle. Le chevet est polygonal et la tour ou clocher-porche, qui repose sur la tribune et ouvre sur un vestibule clos, présente à sa base une fenêtre romane. Le portail à voussures donne accès au narthex séparé de la nef par une clôture en bois du XVIe siècle. La nef, prolongée au nord par un bas-côté ajouté en 1583 par le maçon Bernard Labarthe — dont le nom est sculpté sur un culot — est couverte de voûtes d'ogives caractéristiques d'un gothique tardif conservé dans la région. Le chevet fut percé au XVIIIe siècle de trois grandes baies, transformées de nouveau au XIXe siècle ; la flèche octogonale date de 1868 et des travaux sur la tribune et les fenêtres ont eu lieu en 1871 sous la direction de l'architecte Durand. Le porche conserve une représentation des Sept péchés capitaux figurés comme des femmes tentées par des démons. Un riche décor peint couvre les voûtes et les murs de la nef et des bas-côtés ; il a été réalisé entre le XVIe et le XVIIe siècle, le mur sud de la nef étant daté de 1591-1592. La première travée présente le Jugement dernier avec le Christ montrant ses plaies et des anges de la Résurrection ; sur le mur sud se développe la généalogie de la Vierge. La seconde travée illustre la lapidation de saint Étienne et, en vis-à-vis, sont peints saint Sébastien, saint Antoine et deux évêques. La voûte porte des médaillons figurant patriarches et prophètes, motif qui se prolongeait dans l'abside. Dans le collatéral nord figurent des épisodes de la Passion, tandis que les voûtes y montrent les symboles des évangélistes et les Pères de l'Église latine. Côté sud, une chapelle ouvrant sur la nef abrite les fonts baptismaux. Le culte local de la Vierge est lié à la découverte, au lieu-dit Sescas, d'une statue retrouvée par un bœuf, fait à l'origine du développement d'un pèlerinage avec une procession célébrée le jour de l'Ascension. Le clocher-porche, construit après 1513, est attribué à Guilhem Christia. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques le 18 mai 1960.

Liens externes