Église Notre-Dame de Camy à Luzech dans le Lot

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Clocher-mur

Église Notre-Dame de Camy à Luzech

  • Camy
  • 46140 Luzech
Église Notre-Dame de Camy à Luzech
Église Notre-Dame de Camy à Luzech
Église Notre-Dame de Camy à Luzech
Église Notre-Dame de Camy à Luzech
Église Notre-Dame de Camy à Luzech
Église Notre-Dame de Camy à Luzech
Crédit photo : Xolive - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIe siècle
Construction initiale
1285
Première attestation
1365
Bulle papale
1374
Legs pour réparations
1504
Reconstruction possible
1786
Fonte de la cloche
1840
Agrandissement majeur
1851
Pèlerinage important
1929
Inscription monument historique
1976
Inscription historique
1990
Création association
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise, au hameau de Camy (cad. AH 256) : inscription par arrêté du 27 avril 1976

Personnages clés

Antoine III de Luzech Évêque de Cahors, attribué comme commanditaire de la reconstruction de la chapelle en 1504.
Urbain V Pape ayant accordé des indulgences pour la réparation de l'église.
Monsieur de Rastignac Baron de Luzech, donateur de la cloche.
Jean-Pierre de Lacombe de Camy Donateur de la cloche.
Marie-Françoise de Monsoulat Donatrice de la cloche.

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame de Camy

La chapelle Notre‑Dame‑de‑l'Île, à Luzech (Lot), est un lieu de pèlerinage catholique implanté sur une presqu'île face à Saint‑Vincent‑Rive‑d'Olt. Ses origines sont mal connues ; la tradition rapporte que la Vierge serait apparue à plusieurs reprises sur les flancs de la Cévenne, descendait sur la rive du Lot, y étendait son tablier pour traverser et protégeait ensuite les bateliers qui lui rendaient culte. Jusqu'au percement du canal, les rochers affleurants et les courants violents dans la boucle du Lot rendaient la navigation autour de la presqu'île dangereuse, ce qui a renforcé la réputation protectrice de la chapelle. Le lieu accueille un important pèlerinage d'une semaine en septembre ; en 1851, il aurait rassemblé jusqu'à 6 000 personnes. L'existence d'une chapelle est attestée dès 1285 et un legs en 1374 visait à permettre des réparations. Une tradition attribue la reconstruction de l'édifice actuel à Antoine III de Luzech, évêque de Cahors, qui aurait fait raser la vieille chapelle pour ériger le bâtiment en 1504. Cette attribution et la datation ont cependant été remises en question : la lecture des armoiries sculptées sur le portail et la clef de voûte a été jugée incomplète et le commanditaire, sans doute apparenté aux Luzech, reste à identifier ; on relève par ailleurs les armes des Crayssac sur des clefs secondaires. L'édifice a été considérablement agrandi en 1840 par l'adjonction de deux travées à la nef et de deux bas‑côtés afin de répondre à l'affluence des pèlerins ; le portail, aux réseaux de style flamboyant, a alors été remonté sur la nouvelle façade. La chapelle a été inscrite au titre des monuments historiques le 2 janvier 1929 et plusieurs objets qui s'y trouvent sont référencés dans la base Palissy. Architecturally, elle présente une nef d'une seule travée flanquée de bas‑côtés et une abside polygonale à cinq pans. L'intérieur est voûté d'ogives à liernes et tiercerons ; des colonnes ou faisceaux de colonnettes prismatiques, dépourvues de chapiteaux, montent jusqu'à la retombée des voûtes et se subdivisent en nervures saillantes. Des arcs tiercerons, reliés à la clef principale, partagent les voutrains. Au-dessus du linteau de la porte d'entrée, un fronton formé de deux arcs en accolade, orné de feuilles de chou frisé, est surmonté d'une croix finement ouvragée qui atteint la hauteur des clochetons latéraux.

Liens externes