Église Notre-Dame de Cholet en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise néo-gothique

Église Notre-Dame de Cholet

  • Place Abbé Andreau 
  • 49280 Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Église Notre-Dame de Cholet
Crédit photo : Selbymay - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

milieu XIXe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. AB 172) : inscription par arrêté du 1er juillet 1999

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église Notre‑Dame se situe au cœur du centre historique de Cholet, sur le parvis Saint‑Jean‑Paul‑II près de la place Travot, dans le diocèse d'Angers (Maine‑et‑Loire). Elle occupe l'emplacement d'une priorale médiévale fondée par des religieux de l'abbaye de Saint‑Michel‑en‑l'Herm et devenue paroissiale vers 1185 sous le premier curé, Guillaume de Bland. Au XVe siècle, la chapelle du prieuré fut reconstruite en une petite église non voûtée, pourvue de bas‑côtés étroits et d'une horloge extérieure. Durant la Révolution, l'édifice échappa à la destruction en servant de magasin de fourrage, d'écurie puis de prison, mais il s'est délabré rapidement et fut fermé en 1812 pour danger d'effondrement. Démolie en 1814, elle fut remplacée par une nouvelle église achevée en 1820 grâce au curé Élie Beurier, mais celle‑ci devint bientôt insuffisante pour la population. Une quatrième construction, conduite d'après les plans de l'architecte Alfred Tessier, se déroula entre les années 1854 et 1887, marquant la transformation néo‑gothique de l'édifice. Dès les années 1850, la reconstruction s'inspira des modèles du XIIIe siècle et incorpora des éléments tels que la nef avec bas‑côtés, des chapelles latérales, un chœur à déambulatoire et chapelles rayonnantes, ainsi qu'une charpente métallique de type Polonceau. En 1872, Auguste Turpault fit don de l'autel, initialement accompagné de six bougeoirs, et d'un vitrail placé au‑dessus de la porte d'entrée, et à partir de 1883 la réalisation des deux clochers et flèches fut menée sous l'autorité de Louis‑Joseph Luçon. Propriété de la commune, l'église est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1999. De style néo‑gothique et réalisée en pierre, elle présente un chœur à cinq absidioles, un transept et deux clochers surmontés chacun d'une flèche élancée terminée par une croix en fer forgé ; ces flèches atteignent 65 mètres au‑dessus du parvis. Ses dimensions en font la deuxième plus vaste église du diocèse, après la cathédrale Saint‑Maurice d'Angers. La façade est ornée d'une statue de la Vierge due au sculpteur choletais Stanislas Biron. L'intérieur conserve un tableau intitulé Le Triomphe de la Vierge, une peinture à l'huile du XVIIe siècle, ainsi qu'un autel du XIXe siècle pourvu d'une croix et de six chandeliers. On y trouve également deux groupes en marbre du sculpteur Hippolyte Maindron : Sainte Geneviève par ses prières désarme Attila (1857) et Le Baptême de Clovis par Saint Rémi (1865). Quatre cloches composent le carillon installé dans le beffroi nord depuis 1885 : Marie‑Joseph, bourdon de 1 500 kg baptisé en 1848 (do dièse) ; Agathe, 1 200 kg baptisée en 1847 (ré dièse) ; Magdeleine, 750 kg fondue en 1837 et sonnant l'Angélus en mi ; et Henriette, fondue en 1837 (sol dièse). Ces quatre cloches produisent les notes correspondant à la troisième octave du piano. L'orgue actuel a été construit par Joseph Beuchet entre 1965 et 1969 en intégrant l'ancien instrument de Louis Debierre, installé en 1903, et il comprend trois claviers manuels et un pédalier ; l'ancien orgue a été successivement placé au fond du chœur puis dans le transept droit, emplacement actuel de l'instrument. Des travaux de restauration portant sur les pointes de flèches, les ceintures métalliques, les contreforts et les vitraux ont été programmés pour 2016. Les représentations visuelles disponibles montrent l'édifice sous divers angles extérieurs et intérieurs, notamment la vue d'ensemble en ville, les clochers, la rosace et l'horloge Bodet, la sculpture entre les clochers, la nef, les vitraux, la chaire, les orgues et la chapelle de la Vierge. Parmi les curés successifs figurent François Rabin (1770‑1790), Élie Beurier (1802‑1824), François‑Augustin Coutant (1854‑1882), Louis‑Joseph Luçon (1882‑1888), Eugène Grellier (1888‑1893), Jean‑Baptiste Dubillot (1893‑1928), Paul Gallard (1928‑1940), Pierre Douillard (1941‑1947) et Joseph Amiot.

Liens externes