Vestige initial XIIe siècle (≈ 1250)
Le niveau inférieur de la façade ouest est le seul vestige de cette période.
XIIIe siècle
Reconstruction majeure
Reconstruction majeure XIIIe siècle (≈ 1350)
La nef, le chœur et le niveau supérieur de la façade ont été construits.
XVe siècle
Rénovations et ajouts
Rénovations et ajouts XVe siècle (≈ 1550)
Les deux premières travées de la nef ont été remaniées et des chapelles ont été ajoutées.
XVIe siècle
Aménagements défensifs
Aménagements défensifs XVIe siècle (≈ 1650)
Un système de défense a été aménagé dans les combles.
Début du XVIIe siècle
Reconstruction du clocher
Reconstruction du clocher Début du XVIIe siècle (≈ 1704)
Le clocher a été reconstruit vers 1610-1614.
Fin du XIXe siècle
Restauration de l'édifice
Restauration de l'édifice Fin du XIXe siècle (≈ 1995)
Travaux de restauration menés en 1892 par Jules Grenouillot.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise : classement par arrêté du 24 février 1910
Personnages clés
Jules Grenouillot
Architecte responsable de la restauration de 1892.
Origine et histoire de l'Église Notre-Dame
L'église Notre-Dame est majoritairement attribuée au XIIIe siècle et présente une influence angevine. Le niveau inférieur de la façade ouest constitue le seul vestige du XIIe siècle ; le reste de l'édifice a été reconstruit au XIIIe siècle, comprenant le niveau supérieur de la façade, la nef et le chœur. L'édifice appartenait à l'abbaye de Pontlevoy en 1144. Les deux premières travées de la nef ont été remaniées et achevées au XVe siècle, et des chapelles au sud datent également du XVe siècle, mais elles ont été détruites en 1804. La voûte de la troisième travée de la nef se présente comme une coupole octogonale portée par huit nervures aboutissant à une clé circulaire évidée ; le clocher s'élève au-dessus de cette travée. Le clocher a été reconstruit au début du XVIIe siècle, vers 1610-1614. La charpente du chœur paraît remonter à l'origine de l'édifice. Au XVIe siècle, un système de défense a été aménagé dans la partie supérieure des murs, dans les combles. L'intérieur était autrefois orné de peintures murales des XVIe et XVIIe siècles, qui ont été détruites lors de la restauration de 1892. L'édifice a fait l'objet de travaux de restauration à la fin du XIXe siècle, menés en 1892 par Jules Grenouillot, et sa datation a été précisée par des travaux historiques.