Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption
L'église Notre‑Dame‑de‑l'Assomption, église paroissiale catholique d'Aigrefeuille‑sur‑Maine, s'élève près du centre de cette commune rurale du sud‑est de la Loire‑Atlantique. Construite entre 1897 et 1900 sous la direction de l'architecte François Bougoüin, elle présente un plan centré tout en conservant à l'extérieur des repères architecturaux traditionnels tels que le clocher et les transepts. De style néogothique flamboyant, l'édifice est particulièrement marqué par ses verrières : l'ensemble compte 27 vitraux et deux rosaces, réalisés par la maison G. P. Dagrant et frères et posés entre juillet 1923 et mars 1924. Ces verrières ont été bénites par l'évêque de Nantes, Eugène Le Fer de La Motte, le 8 juin 1924, puis restaurées en 2001 par l'entreprise Vitrail SARL de Remouillé. Dans la chapelle nord du chœur se trouve le monument aux morts de la commune, érigé en 1922 ; sa commande remonte à 1919 au cabinet de François Bougoüin, la statuaire ayant été confiée au sculpteur Joseph Vallet, décédé en avril 1920, puis achevée par le marbrier Rivière avant son inauguration en 1922. Le monument comprend notamment une statue de Jeanne d'Arc mesurant 155 cm de hauteur sur 66 cm de largeur. L'église abrite en outre un ostensoir en argent daté de 1807, classé au titre des monuments historiques. L'édifice lui‑même est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 5 octobre 2007.