Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de l'église à l'intérieur de l'enceinte du château de Beynac.
XIVe siècle
Rénovation gothique
Rénovation gothique XIVe siècle (≈ 1450)
Réfaction des voûtes et ajout de chapelles.
XVIe et XVIIe siècles
Aménagements intérieurs
Aménagements intérieurs XVIe et XVIIe siècles (≈ 1750)
Construction du chœur et des chapelles avec des croisées d'ogives.
1912
Classement historique
Classement historique 1912 (≈ 1912)
Protection de l'église au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise de Beynac : classement par arrêté du 31 octobre 1912
Personnages clés
François-Joseph Vaincque
Peintre ayant réalisé l'Assomption en 1715.
Origine et histoire de l'Église Notre-Dame de l'Assomption
L'église Notre‑Dame‑de‑l'Assomption de Beynac, appelée aussi Église de Beynac, est une ancienne église seigneuriale située à Beynac‑et‑Cazenac, en Périgord noir, au sommet du rocher dominant la vallée de la Dordogne. Elle a été bâtie au XIIe siècle à l'intérieur de la première enceinte du château de Beynac et a fait l'objet de profonds remaniements au XIVe siècle, période durant laquelle les voûtes ont été refaites et des chapelles ajoutées. Sur un plan rectangulaire, la nef comporte trois travées carrées qui étaient à l'origine couvertes de voûtes d'arêtes et présentent désormais des éléments de style gothique. Le chœur et les deux chapelles, aménagés aux XVIe et XVIIe siècles, s'ouvrent sous des croisées d'ogives ornées de clés de voûte peintes ou sculptées et reposant sur des culs‑de‑lampe. L'édifice, couvert de lauzes et orienté selon l'axe est‑ouest, se termine par un chevet plat. À l'ouest, un clocher‑mur à cinq baies campanaires domine un portail à trois voussures décoré de modillons. L'église est protégée au titre des monuments historiques et classée depuis le 31 octobre 1912. Son mobilier comporte une chaire du XVIIe siècle, un retable monumental du XVIIe siècle et un tabernacle en bois doré du XVIIIe siècle; le retable et le tabernacle sont également classés. Le retable, en bois, mesure 6,5 mètres de large sur 5 mètres de haut ; il comporte deux statues représentant saint Jean‑Baptiste et saint Paul et expose en son centre une peinture de l'Assomption réalisée par François‑Joseph Vaincque en 1715 d'après une œuvre de Rubens.