Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bidart dans les Pyrénées-Atlantiques

Patrimoine classé Patrimoine religieux Clocher-mur Style labourdin

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bidart

  • Rue de l'Église
  • 64210 Bidart
Église Notre-Dame-de-lAssomption de Bidart
Église Notre-Dame-de-lAssomption de Bidart
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Crédit photo : L’auteur n’a pas pu être identifié automatiquement - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise en totalité (cad. AP 77) : inscription par arrêté du 3 août 2001

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption

L'église Notre‑Dame‑de‑l'Assomption, située à Bidart (Pyrénées‑Atlantiques), présente un plan à nef unique prolongée à l'est par une abside pentagonale, sans transept ni chapelles latérales. La façade ouest est animée par un clocher‑mur, contre lequel s'adosse un porche à étage daté du XVIIe siècle. L'édifice actuel a été construit ou reconstruit au XVIe siècle dans un souci défensif, avec murs épais et bretèche. Des documents et un linteau de fenêtre daté de 1610 portant les noms de Bertran de Lafargue et Simon de Larregui attestent l'ancienneté et l'évolution du bâtiment ; une donation datée de 1578 est également conservée. D'après des études, une église primitive rectangulaire fut progressivement agrandie : le mur‑clocher fut bâti contre ou en remplacement du pignon ouest, le mur sud abattu pour permettre un élargissement, et un porche élevé pour masquer la dissymétrie. L'abside paraît avoir été ajoutée ultérieurement et les principales transformations se situent aux XVIe et XVIIe siècles, le dernier agrandissement étant attesté en 1610. Au XVIIe siècle, une tribune et des galeries latérales furent implantées pour répondre à l'accroissement de la population ; la tribune du fond fut abattue en 1883 pour faire place à l'orgue. L'église fut pillée et réquisitionnée comme magasin de subsistances pendant la Révolution. Un incendie au début du XXe siècle détruisit les galeries et les plafonds ; des travaux de restauration restituèrent un plafond remarquable en charpente et menuiserie. Huit colonnes en bois soutiennent les galeries encore en place.

L'intérieur, dédié à l'Assomption, conserve des éléments anciens et des décors remaniés au XIXe siècle. Trois objets protégés figurent parmi les mobiliers : un crucifix en ivoire du XVIIe siècle installé dans le chœur au‑dessus d'une statue de Notre‑Dame‑de‑Lourdes, et une statue de saint Jacques de Compostelle en bois massif du XVIIIe siècle dont les attributs ont disparu. Les fonts baptismaux actuels datent de 1902 ; ils sont liés à Nathalie de Serbie et auraient été dessinés par la princesse Ghika, sœur de Nathalie, qui en fit l'offrande au début du XXe siècle. Il s'agit d'un triptyque de style byzantin dont la peinture centrale symbolise la grâce du baptême, encadrée à gauche par Jeanne d'Arc et à droite par saint Louis ; le bandeau illustre à gauche un cortège de baptême inspiré de la chapelle d'Uronea et, à droite, les différents âges de la vie. Les vitraux, du XXe siècle et d'inspiration Art nouveau, forment deux groupes : à gauche trois verrières consacrées à l'Eucharistie (nourriture, sacrifice, papauté), à droite des panneaux évoquant la foi, la lumière et la prière. Le porche d'entrée est pavé de dalles funéraires anciennes et surmonté d'une salle capitulaire qui abritait les archives et les délibérations des jurés et maîtres de maisons.

L'autel, surélevé et en bois massif, date du XVIIIe siècle ; le retable central, installé entre 1747 et 1750, porte la croix du Christ au sommet. Une statue en fonte de Notre‑Dame‑de‑l'Assomption, qui a remplacé la statue d'origine, occupe la partie centrale du retable tandis que l'ancienne statue figure au bas du retable secondaire de droite ; la statue en fonte est entourée à gauche par saint Augustin et à droite par saint Irénée. Sous cet ensemble se trouve un tabernacle monumental encadré par les martyrs Étienne et Vincent. En face de la chaire, la nef conserve un Christ en croix du XVIe siècle, et un ex‑voto suspendu représente une goélette morutière de 1900. L'église a fait l'objet de restaurations aux XIXe et début du XXe siècles et est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 3 août 2001.

Liens externes