Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption
L'ancienne église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cadalen, dans le Tarn, est un édifice roman du XIIe siècle inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 18 juin 1927. À l'époque de sa construction, Cadalen était chef-lieu de district ecclésiastique et capitale de la Terre Basse d'Albigeois. L'église présentait un plan rectangulaire avec abside semi-circulaire, mais il subsiste aujourd'hui peu d'éléments de l'édifice roman. Au XIXe siècle une nouvelle église, également dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption, fut édifiée à quelques mètres, entraînant la désaffectation de l'ancien bâtiment qui a été employé comme mairie et école. En 1951 le clocher s'est effondré sur la nef, provoquant l'écroulement d'une grande partie de l'édifice. Restaurés depuis, certains éléments sont encore visibles : l'abside et le portail latéral sud, ce dernier surmonté d'une corniche à modillons et d'un chrisme. Le chœur est partiellement détruit, mais quatre chapiteaux subsistent dans le chevet ; ils représentent l'Ascension, un renard étranglant un coq, la Tentation et le châtiment de l'usurier. Face à la dégradation des ruines, une réflexion menée avec Monique Corbière-Fauvel, maire de Cadalen, et la communauté de communes Tarn et Dadou a conduit à l'étude d'un projet de médiathèque. Après deux ans d'études archéologiques ce projet s'est avéré impossible à réaliser et le directeur de la DRAC a repris l'étude afin de préserver les vestiges les plus remarquables.