Crédit photo : Dr.Waldorf Cartweir - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune
Frise chronologique
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
…
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de l'église romane avec plan rectangulaire et abside semi-circulaire.
XIXe siècle
Nouvelle église construite
Nouvelle église construite XIXe siècle (≈ 1865)
Construction d'une nouvelle église dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption, entraînant la désaffectation de l'ancienne.
1927
Classement historique
Classement historique 1927 (≈ 1927)
Inscription de l'église au titre des monuments historiques.
1951
Effondrement du clocher
Effondrement du clocher 1951 (≈ 1951)
Le clocher s'effondre sur la nef, provoquant l'écroulement d'une grande partie de l'édifice.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise (ancienne) (cad. D 310) : inscription par arrêté du 18 juin 1927
Personnages clés
Monique Corbière-Fauvel
Maire de Cadalen impliquée dans la réflexion sur la préservation des ruines.
Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption
L'ancienne église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cadalen, dans le Tarn, est un édifice roman du XIIe siècle inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 18 juin 1927. À l'époque de sa construction, Cadalen était chef-lieu de district ecclésiastique et capitale de la Terre Basse d'Albigeois. L'église présentait un plan rectangulaire avec abside semi-circulaire, mais il subsiste aujourd'hui peu d'éléments de l'édifice roman. Au XIXe siècle une nouvelle église, également dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption, fut édifiée à quelques mètres, entraînant la désaffectation de l'ancien bâtiment qui a été employé comme mairie et école. En 1951 le clocher s'est effondré sur la nef, provoquant l'écroulement d'une grande partie de l'édifice. Restaurés depuis, certains éléments sont encore visibles : l'abside et le portail latéral sud, ce dernier surmonté d'une corniche à modillons et d'un chrisme. Le chœur est partiellement détruit, mais quatre chapiteaux subsistent dans le chevet ; ils représentent l'Ascension, un renard étranglant un coq, la Tentation et le châtiment de l'usurier. Face à la dégradation des ruines, une réflexion menée avec Monique Corbière-Fauvel, maire de Cadalen, et la communauté de communes Tarn et Dadou a conduit à l'étude d'un projet de médiathèque. Après deux ans d'études archéologiques ce projet s'est avéré impossible à réaliser et le directeur de la DRAC a repris l'étude afin de préserver les vestiges les plus remarquables.