Renforcement du clocher 1355 (≈ 1355)
Le clocher-mur a été renforcé lors de la mise en défense de la bastide.
Fin du XIIIe siècle
Fondation de l'église
Fondation de l'église Fin du XIIIe siècle (≈ 1395)
Construction initiale peu après la fondation de la bastide par l'évêque de Cahors.
Fin du XIVe siècle
Ajout de la rose
Ajout de la rose Fin du XIVe siècle (≈ 1495)
Une petite rose a été ajoutée au portail gothique de la façade occidentale.
1879
Restauration majeure
Restauration majeure 1879 (≈ 1879)
Reconstruction d'une grande partie de la nef, du faux-transept et de la chapelle latérale nord.
20 novembre 1920
Classement historique
Classement historique 20 novembre 1920 (≈ 1920)
L'édifice est classé au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façade Ouest : classement par arrêté du 20 novembre 1920
Personnages clés
Gustave Pierre Dagrant
Maître verrier ayant réalisé les vitraux de l'église en 1879.
Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption
L'église Notre‑Dame de l'Assomption de Castelfranc, dans le Lot, est dédiée au culte catholique. Elle paraît avoir été bâtie peu après la fondation de la bastide, à la fin du XIIIe siècle, par l'évêque de Cahors au confluent du Vert et du Lot, et implantée à l'angle de la place. Des éléments médiévaux subsistent, notamment une tour à l'est élevée sur le chœur et un clocher‑mur à arcades qui couronne la façade occidentale ; cette façade comporte un portail gothique surmonté d'une petite rose datée de la fin du XIVe siècle. Le campanile ajouré de quatre baies domine la façade ouest ; on observe des corbeaux aux extrémités qui suggèrent l'existence possible d'un étage de défense en encorbellement. En 1355, le clocher‑mur fut renforcé lorsque la bastide fut mise en défense par les seigneurs des Junies et de Pestilhac, qui occupèrent la ville pour le compte du roi d'Angleterre. La nef a été largement remaniée : une grande partie de la nef, le faux‑transept porteur du clocher et la chapelle latérale nord à plan polygonal ont été reconstruits en 1879. L'édifice, à nef unique voûtée d'ogives, présente une chapelle peu profonde au sud et, en vis‑à‑vis, une chapelle polygonale flanquée de contreforts rayonnants ; l'abside est de plan carré et couronnée par une tour‑clocher d'un seul étage. Le portail ouest est décoré de chapiteaux sculptés, à gauche de petites têtes humaines et, à droite, des motifs floraux et de feuilles. Plusieurs objets de l'église sont répertoriés dans la base Palissy. L'édifice est classé au titre des monuments historiques le 20 novembre 1920. Les vitraux datés de 1879 ont été réalisés par Gustave Pierre Dagrant ; le chœur comporte une verrière représentant le Christ entouré des évangélistes saint Matthieu et saint Jean ainsi que l'Assomption, et d'autres verrières illustrent le Christ, saint Étienne, la vie de Marie, la Nativité, l'éducation de Marie et l'Annonciation, Marie avec saint Jean, ainsi que la vision de Marguerite‑Marie Alacoque ; certaines verrières portent la signature du maître verrier Dagrand(t) et la mention d'une donatrice.