Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Gimont dans le Gers

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Gimont

  • 2-16 Rue Saint-Justin
  • 32200 Gimont
Église Notre-Dame-de-lAssomption de Gimont
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Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété d'un établissement public communal

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1292
Accord de construction
1331
Construction de la façade
1513
Découverte miraculeuse
1515-1528
Construction de la chapelle
1530
Consécration initiale
1596
Ajout de chapelles
1610
Consécration des chapelles
XVIe et XVIIe siècles
Achèvement du clocher
1772
Construction de l'orgue
1796
Vente révolutionnaire
1821
Rétrocession à Gimont
1826
Ajout d'une flèche
1859
Rétablissement du pèlerinage
1866-1870
Restauration intérieure
1939
Inscription monument historique
2013
Rénovation récente
2017
Inscription historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

La chapelle Notre-Dame de Cahuzac, ainsi que le portail d'entrée du bâtiment accolé au sud de la chapelle, tel que délimité en rouge sur le plan annexé à l'arrêté (cad. AB 91, 94) : inscription par arrêté du 2 octobre 2017

Personnages clés

Aymeric de Bidos Personnalité liée à la construction de la chapelle.
Léonard de Trappes Archevêque ayant consacré les nouvelles chapelles en 1610.
Guillaume Bonnemaison Acheteur de la chapelle pendant la Révolution.
Jeanne Labedan Propriétaire de la chapelle après la Révolution.
Abbé de Cahuzac Chapelain ayant occupé la charge jusqu'en 1855.
Léopold Gentil Architecte responsable des restaurations de 1866 à 1870.
Godefroy Schmidt Constructeur de l'orgue en 1772.
Jean-Dominique Jeandel Modificateur de l'orgue en 1837.
Jules Magen Transformateur de l'orgue en 1868.
Robert Chauvin Restaurateur de l'orgue en 1984.

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption

La chapelle Notre‑Dame de Cahuzac, située sur la rive gauche de la Gimone à la limite de l'ancien diocèse d'Auch, se trouve à environ 1 km par la RN 124 et la D 12 en direction de Saramon. Lieu de pèlerinage marial depuis le XVIe siècle, elle est aussi connue sous les vocables de Notre‑Dame‑de‑l'Orme et Notre‑Dame‑des‑Sept‑Douleurs. Selon la tradition, la dévotion prit naissance après la découverte en 1513 par un jeune berger d'une statue de la Vierge dans un ormeau. La construction, liée aux interventions d'Aymeric de Bidos et à l'abbaye de Planselves, a eu lieu au début du XVIe siècle, la chapelle étant édifiée entre 1515 et 1528 selon la bibliographie. La consécration aurait eu lieu en 1530. L'édifice en brique présente une architecture de transition entre le gothique et la Renaissance, appréciée pour la qualité de son décor peint et sculpté ; le portail du bâtiment accolé au sud‑est illustre la Renaissance toulousaine. Le mobilier, protégé au titre des objets, est remarquable et comprend notamment trois verrières du XVIe siècle ainsi que des retables de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle. À l'origine la chapelle comptait deux chapelles latérales ; des chapelles absidiales rayonnantes ont été ajoutées plus tard, la bibliographie et une inscription lapidaire de 1596 sur l'élévation est suggérant une construction à la fin du XVIe ou au début du XVIIe siècle. L'archevêque Léonard de Trappes aurait consacré ces nouvelles chapelles lors de sa visite en 1610, et au XVIIe siècle on dénombrait six chapelles et une sacristie. Les recherches anciennes évoquent une présence cultuelle à Cahuzac déjà mentionnée dans la charte de fondation de l'abbaye de Planselves en 1142, mais il est probable que cette mention concerne plutôt la chapelle Saint‑Sauveur voisine. La chapelle de Cahuzac reste étroitement liée à l'abbaye de Planselves aux premiers temps du pèlerinage : les chapelains provenaient de l'abbaye et celle‑ci exerçait l'autorité sur le site avant qu'elle ne décline au profit de l'archevêché d'Auch. Avant la Révolution son rattachement paroissial est difficile à préciser, la bibliographie signalant des conflits d'influence entre l'abbaye, les diocèses d'Auch et de Lombez et les marguilliers ; il semble toutefois qu'elle ait été, avant l'établissement de chapelains, liée à la chapelle Saint‑Sauveur et annexée à la paroisse de Marrox. En 1642 trois chapelains agréés par le diocèse d'Auch sont nommés ; sous l'archiépiscopat d'Henri de la Mothe‑Houdancourt quatre chapelains sont signalés. Pendant la Révolution la chapelle, la résidence des chapelains, les dépendances et le jardin furent vendus le 23 juin 1796 à Guillaume Bonnemaison pour le compte de Jeanne Labedan, puis connurent plusieurs propriétaires avant d'être cédés à la commune de Gimont vers 1821. Le Concordat de 1801 réunit la chapelle à la paroisse de Gimont, mais elle fut exceptionnellement occupée par l'abbé Verdier, membre des « Illuminés de Lombez » ; le culte fut rétabli en 1821 et l'abbé de Cahuzac occupa la charge de chapelain jusqu'en 1855, léguant 40 000 francs pour l'entretien. La tour‑clocher reçut une flèche en zinc en 1826, remplacée par une flèche en cuivre en 1888. Le pèlerinage fut rétabli en 1859 et des prêtres auxiliaires du diocèse, puis des missionnaires, s'installèrent dans la résidence des chapelains ; un décret impérial de 1861 fit de la chapelle une chapelle de secours dans la section de Gimont. D'importants travaux de restauration intérieure eurent lieu de 1866 à 1870 sous la direction de l'architecte Léopold Gentil : les peintures murales auraient été restaurées par M. Durand, les verrières par M. Goussard, et des modifications comme l'ouverture de fenêtres hautes à l'ouest et la suppression d'un préau à colonnes furent signalées. Des communautés religieuses se succédèrent : des prêtres du Sacré‑Cœur de Bétharram à partir de 1922, puis les Assomptionnistes de 1930 jusqu'aux années 1960. La datation exacte de la chapelle reste discutée ; l'identification du blason du portail pourrait permettre de préciser la phase de construction et la présence d'une crosse atteste l'implication d'un évêque ou d'un abbé dans son élévation. Sur le plan architectural intérieur, la chapelle de la Vierge à l'Enfant présente des peintures de voûte figurant les vertus cardinales — prudence, tempérance, force d'âme et justice — et le maître‑autel porte une représentation de la Cène. Le mobilier et la décoration intérieure conservent de nombreux ex‑votos, médaillons reliquaires et plaques de marbre témoignant du pèlerinage ancien, et la porte d'entrée sculptée représente les douze apôtres. L'édifice a fait l'objet d'une rénovation en 2013 mais des dégradations subsistent. La chapelle et le portail du bâtiment accolé sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis 2017.

Liens externes