Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de l'église et du chœur romans.
1833
Travaux de confortation
Travaux de confortation 1833 (≈ 1833)
Premiers travaux de consolidation de l'édifice.
1849
Restauration de l'arc diaphragme
Restauration de l'arc diaphragme 1849 (≈ 1849)
Reprise de l'arc diaphragme du chœur.
1886-1889
Décoration intérieure
Décoration intérieure 1886-1889 (≈ 1888)
Louis Chifflet décore l'église avec l'arbre de Jessé.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les façades et les toitures de l'église, ainsi que son décor peint (cad. A 361) : inscription par arrêté du 16 février 2006
Personnages clés
Louis Chifflet
Peintre ayant décoré l'église avec l'arbre de Jessé.
Arcisse de Caumont
Historien ayant décrit les éléments sculptés et l'appareil de l'édifice.
Georges Sagot
Artisan verrier ayant réalisé des vitraux en 1939.
Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Mathieu (Calvados) est un édifice catholique dont la construction remonte au début du XIIe siècle. Vers 1200, elle dépendait de l'abbaye de Hambye. Au XVIIe siècle, l'édifice a été modifié par la suppression de deux travées de la nef et la création d'un mur pignon en façade. Des travaux de confortation ont été entrepris en 1833, puis d'autres opérations ont eu lieu en 1849, notamment la reprise de l'arc diaphragme du chœur. Entre 1886 et 1889, le peintre Louis Chifflet a décoré l'ensemble de l'édifice selon le motif de l'arbre de Jessé, plaçant également le baptême du Christ sur le tympan de l'arc triomphal ; ce programme peint constitue le second grand ensemble décoratif de Chifflet, après celui d'Athis-de-l'Orne. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 16 février 2006 pour son décor intérieur. Sont protégés les vitraux réalisés en 1889 par les ateliers Lorin de Chartres (baies 0 à 6) et ceux de 1939 signés Georges Sagot à Bayeux (baies 7 à 10) ; la verrière figurant l'Assomption (baie 0) a été remplacée en 1970 par deux lancettes. La nef conserve un caractère roman, avec un bel appareil en arête-de-poisson, et présente des modillons très saillants ornés de figures grimaçantes, décrits par Arcisse de Caumont. Le chœur est d'époque XIIe, doté d'une porte du XIIIe siècle et allongé au XVe siècle selon le même auteur. L'intérieur montre des voûtes peintes, une travée de chevet plate et ajourée, une tribune abritant l'orgue, et la représentation de l'arbre de Jessé sur la voûte. Arcisse de Caumont reste une source de référence pour la description des éléments sculptés et de l'appareil de l'édifice.