Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Tamerville dans la Manche

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Tamerville

  • 16-22 Route de l'Église
  • 50700 Tamerville
Église Notre-Dame-de-lAssomption de Tamerville
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Crédit photo : Xfigpower - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XIIIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 19 mai 1906

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Tamerville, située dans la Manche en Normandie, est un édifice catholique d'origine romane datant du XIIe siècle et classé monument historique. Elle porte également le vocable de saint Mayeul. Une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste aurait été érigée à l'emplacement dit « carrefour Belaunay » avant le IXe siècle, mais aucun vestige n'en subsiste. La construction d'un édifice plus vaste à l'emplacement actuel connut deux interruptions, lors d'une famine en 820 puis vers 838 avec l'arrivée des Normands, qui ne laissèrent debout que la tour. Après l'édification, entre 925 et 950, d'une petite chapelle, la construction de l'église actuelle commença vers 1070 sous l'épiscopat de Geoffroy de Montbray, à l'initiative d'un sire de Chiffrevast qui aurait ramené d'Angleterre des ouvriers bâtisseurs. Le pouillé du diocèse de Coutances de 1332 mentionne l'église paroissiale associée à une chapelle sise dans le cimetière, non accolée au sanctuaire principal. Vers 1420, Jacques d'Anneville fit ajouter, à gauche du chœur, la chapelle Saint-Jacques destinée à servir de chapelle funéraire. Marguerie Aubert, épouse de Guillaume d'Anneville, fit élever un monument funéraire et y déposa le cœur de son époux, décédé après la campagne d'Allemagne le 27 décembre 1587 à Sens. Aux XVe et XVIIe siècles, le chœur et la nef connurent d'importants remaniements : le chœur fut voûté d'ogives et pourvu d'un chevet plat, tandis que la nef, dont la structure romane a été préservée, fut allongée d'une travée et ses fenêtres agrandies; sur la façade nord on observe encore des vestiges de fenêtres romanes obstruées et les corniches conservent une soixantaine de modillons romans. En 1672, un arc en ogive permit l'accès à la chapelle Saint-Jacques depuis le transept. Le portail actuel, coiffé d'un fronton triangulaire et surmonté d'une niche abritant une statue en fonte de saint Mayeul, fut installé en 1755. Le plafond fut refait en 1813, le pignon ouest démoli en 1855 et la nef prolongée par deux petites chapelles latérales; des travaux sur la nef furent entrepris en 1972 avec un financement de l'État. Une relique de saint Sulpice le Débonnaire retrouvée vers le XXe siècle aurait été partagée entre Tamerville et Fresville. En 1982, deux verrières en verre antique rehaussées de grisaille furent réalisées d'après des cartons de Michel Gigon, en collaboration avec le maître-verrier Denis Picol, avec l'accord des responsables des monuments historiques.

L'édifice présente une nef, un chœur et un clocher octogonal aux caractères romans, tandis que la façade a été remaniée au XVIIIe siècle; une chapelle latérale ajoutée au XIIIe siècle se trouve à gauche du chœur. La porte romane de la façade sud, aujourd'hui bouchée, est décorée de billettes, d'étoiles creuses et d'un tore et encadrée de deux colonnettes. Le clocher, à base carrée et accolé à la première travée sud du chœur, a reçu au XIIe siècle une tour octogonale à deux étages surmontée d'une courte flèche couverte de schiste; le premier étage présente sur quatre faces des fenêtres aveugles décorées de bâtons brisés, le second est ajouré de huit ouvertures ornées de frettes crénelées. Construit en pierre calcaire, probablement issue de la carrière d'Yvetot-Bocage, ses angles sont adoucis par des boudins. Dans la nef à quatre travées, l'arc triomphal repose sur deux chapiteaux, dont l'un représente une chasse au cerf, attribuée à la figure de saint Hubert.

L'église est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 19 mai 1906. De nombreux éléments du mobilier sont également protégés en tant qu'objets : un retable polychrome en pierre calcaire du début du XVIe siècle représentant les douze apôtres, dans le chœur, classé en 1972; un haut-relief polychrome représentant saint Jacques, mutilé de la main droite, dans la chapelle Saint-Sulpice, classé en 1905; une Vierge de Pitié polychrome du XVe siècle, dans la chapelle dite Sous-Tour (XIe siècle), classée en 1914; une statuette de saint Firmin en calcaire polychrome classée en 1981; deux autels latéraux et leurs retables peints en trompe-l'œil de la seconde moitié du XVIIIe siècle classés en 1981; des peintures monumentales représentant un évêque bénissant ainsi que des décors floraux et géométriques des XVe et XVIe siècles classées en 1976; enfin un confessionnal en bois peint d'époque Louis XVI classé en 1968.

Liens externes