Église Notre-Dame-de-l'Assomption du Plessis-Gassot au Plessis-Gassot dans le Val-d'oise

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Renaissance et néo-Renaissance Eglise gothique

Église Notre-Dame-de-l'Assomption du Plessis-Gassot

  • Sentier de la Ferme du Château
  • 95720 Le Plessis-Gassot
Église Notre-Dame-de-lAssomption du Plessis-Gassot
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Crédit photo : Pierre Poschadel - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 14 janvier 1930

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption du Plessis-Gassot, paroissiale catholique, se situe sur la place de l'Église, en cul-de-sac, dans le Val-d'Oise, en région Île-de-France ; un petit cimetière la dégage à l'arrière. Elle remplace une première église qui ne parait pas antérieure au XIIIe siècle, dont quelques assises pourraient subsister dans le bas du mur méridional. L'édifice Renaissance actuel a été élevé entre la fin des années 1560 et 1575 pour les pères Guillemites de Paris, dits les Blancs-Manteaux, maîtres d'ouvrage, avec le maître-maçon luzarchois Nicolas de Saint-Michel comme maître d'œuvre. La façade occidentale porte peut‑être la date 1682 et les deux dernières travées du bas-côté sud sont postérieures à la construction principale. Le clocher, qui reprenait des maçonneries anciennes, a vu ses deux étages supérieurs démolis en 1899 pour prévenir un risque d'effondrement, ne conservant que l'étage intermédiaire abritant la cloche. Classée monument historique par arrêté du 14 janvier 1930, l'église a bénéficié d'une restauration complète au début du XXIe siècle.
L'édifice, orienté légèrement décalé, présente un plan rectangulaire sans transept ni déambulatoire : une nef aveugle de cinq travées accompagnée de bas-côtés et un chevet à trois pans précédés d'une partie droite d'abside. Le mognon du clocher s'appuie sur la troisième travée du bas-côté sud et une tourelle d'escalier occupe l'angle sud‑ouest. L'ensemble est voûté d'ogives : croisées simples dans les bas-côtés, voûtes à quatre liernes dans le vaisseau central et voûte à six branches dans l'abside, les profils des nervures étant sobres et assortis.
À l'intérieur, la composition se caractérise par de larges arcades en arc brisé et un second ordre d'élévation constitué de pilastres et d'entablements inspirés de l'antique, motifs qui forment la signature architecturale de Nicolas de Saint-Michel. Les piliers, chapiteaux et sections d'entablement alternent des solutions plus raffinées et d'autres plus simples, signe probable d'un épuisement des fonds avant achèvement complet du bas-côté sud et de la façade. L'abside, sans fenêtres latérales, conserve un traitement sobre mais soigné, avec une clé de voûte ornée d'un motif central entouré de consoles sculptées.
Les bas-côtés, plus lumineux que la nef, conservent des travées à remplages de type Renaissance et des clés de voûte décorées de motifs floraux ou géométriques ; les deux dernières travées du bas-côté sud présentent un style plus tardif et des supports simplifiés. À l'extérieur, l'élévation méridionale apparaît rustique, bâtie en petits moellons, tandis que la façade occidentale, d'une facture plus soignée, s'organise en trois registres et s'orne de pilastres et de niches à statues.
Le retable majeur et ses boiseries, contemporains de la façade et datés du style baroque atténué en usage vers 1680, constituent l'une des principales richesses de l'église ; leur décor peint, en blanc rehaussé de bleu et d'or, épouse largement la configuration de l'abside sans la masquer. Le retable associe un maître-autel très sobre, un tabernacle d'inspiration corinthienne, un grand tableau peint représentant l'Assomption et de riches boiseries organisées en registres où figurent notamment les Douze Apôtres en médaillons et une série de scènes de la vie de la Vierge et des Évangiles. Ces boiseries ont fait l'objet d'une restauration complète en 2013-2014 sous la direction de l'architecte en chef des monuments historiques Pierre-André Lablaude.
Aux extrémités orientales des bas-côtés, deux chapelles abritent de petits retables Renaissance en pierre, datés vers 1580, remarquables par la qualité de leur sculpture ; l'un évoque une façade d'ordre corinthien avec colonnes cannelées et fronton, l'autre présente un cadre richement sculpté accueillant trois bas-reliefs en bois figurant saint Sébastien, saint Nicolas et saint Roch.
Parmi les sculptures, deux pièces sont classées au titre des objets : une Vierge à l'Enfant en pierre de la fin du XIVe siècle et une Pietà en bois polychrome du premier quart du XVIe siècle ; d'autres statues anciennes et une chaire à prêcher de style baroque complètent le mobilier. Le sol conserve quelques dalles funéraires, principalement dans la troisième travée du bas-côté sud, dont celle du vicaire Georges Pruvost, mort en 1584, et une dalle plus ancienne datée de 1455. Une petite cloche en bronze datée de 1601 fait également partie du mobilier classé.
Malgré une élévation extérieure souvent sobre et rustique, l'église étonne par la qualité des proportions et la finesse graphique de son espace intérieur, établissant des parentés notables avec les églises voisines d'Attainville et de Mareil-en-France.

Liens externes