Église Notre-Dame de La Jarne en Charente-Maritime

Patrimoine classé Clocher-mur Art roman saintongeais

Église Notre-Dame de La Jarne

  • 3-37 Rue Vivonne
  • 17220 La Jarne
Église Notre-Dame de La Jarne
Église Notre-Dame de La Jarne
Église Notre-Dame de La Jarne
Église Notre-Dame de La Jarne
Église Notre-Dame de La Jarne
Église Notre-Dame de La Jarne
Église Notre-Dame de La Jarne
Église Notre-Dame de La Jarne
Église Notre-Dame de La Jarne
Crédit photo : Patrick Despoix - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction façade romane
XVe siècle
Élargissement de la nef
XVIIe siècle
Reconstruction mur nord
XVIIIe siècle
Construction du chœur
1907
Classement monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façade : classement par arrêté du 16 septembre 1907

Personnages clés

Elbe, comte de Châtelaillon Offrit l'église à l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers au XIe siècle.
François Louis Brossard de Beaulieu Peintre attribué d'un tableau du retable du chœur.

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame de La Jarne

L'église Notre-Dame de La Jarne (Charente-Maritime) est une église catholique dédiée à la Nativité de Marie, située dans le bourg de la commune, près de La Rochelle, en Nouvelle-Aquitaine. Elle se présente comme un édifice à une seule nef dont la façade, de style roman, constitue le seul élément subsistant du XIIe siècle, retouché au XIXe siècle. La façade, classée, est divisée en trois registres et encadrée de pilastres ; elle est verticalement scandée par deux contreforts en forme de colonnes. Le portail central s'ouvre en plein cintre avec une archivolte à claveaux ornés qui retombent sur des colonnes monolithes ; il est flanqué de colonnes engagées à chapiteaux sculptés et surmonté, aux deux travées supérieures, de colonnes plus fines. Les corniches à modillons semblent représenter le combat contre les vices ; la corniche médiane comporte des métopes entre les modillons montrant, parmi d'autres motifs, une sirène, une femme mordue aux seins par deux serpents, un centaure, un chevalier, des lutteurs et un homme enfourchant un lion. Un campanile moderne abrite deux cloches. L'église appartient à l'une des plus anciennes paroisses de l'Aunis, mentionnée dès le Xe siècle ; elle fut offerte au XIe siècle par Elbe, comte de Châtelaillon, à l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, qui la dota au profit de son prieuré de Doeuil-sur-le-Mignon, avant qu'elle ne revienne à l'évêché de Saintes. La nef a été élargie côté sud au XVe siècle, tandis que le mur nord a été reconstruit au XVIIe siècle après les guerres de Religion ; le chœur date du XVIIIe siècle. Le chœur conserve un retable à pilastres ioniques qui comporte un tableau attribué au peintre de l'École française François Louis Brossard de Beaulieu. La façade de l'église Notre-Dame, datant du XIIe siècle, a été classée au titre des monuments historiques par arrêté du 16 septembre 1907.

Liens externes