Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Donnemarie à Donnemarie-Dontilly en Seine-et-Marne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Donnemarie

  • 3 Rue des Arcades
  • 77520 Donnemarie-Dontilly
Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Donnemarie
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Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Donnemarie
Crédit photo : GFreihalter - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1800
1900
2000
Première moitié du XIIe siècle
Construction du clocher
Fin du XIIe ou début du XIIIe siècle
Début de la construction
Milieu du XIIIe siècle
Sculpture des portails
1846
Classement historique
23 juillet 1921
Protection du cloître
1997
Réaménagement du jardin
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise : classement par liste de 1846 ; Cloître attenant à l'église : classement par arrêté du 23 juillet 1921

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-la-Nativité

L'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Donnemarie est l'église paroissiale de la commune de Donnemarie-Dontilly, dans le département de Seine-et-Marne en Île-de-France. Elle est dédiée à Notre-Dame et à la Nativité du Christ et a été élevée pour l'essentiel dans la première moitié du XIIIe siècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques dès la liste de 1846, et le cloître attenant fait l'objet d'une protection depuis le 23 juillet 1921. À l'emplacement de l'église se trouvait au Moyen Âge un prieuré de bénédictins dont le jardin du cloître servait de cimetière. De l'église romane d'origine subsiste la partie basse du clocher, qui remonte à la première moitié du XIIe siècle, tandis que la construction de l'actuelle église a été entreprise à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle.

L'édifice suit un plan longitudinal et se termine à l'est par un chevet plat percé d'une grande rosace à huit lobes et, en contrebas, de trois fenêtres ogivales entourées d'archivoltes et de fines colonnes à chapiteaux. Les murs extérieurs sont renforcés par des contreforts en partie basse et par des arcs-boutants en partie haute ; la nef est couverte d'une toiture à double pente et les bas-côtés présentent des toits en appentis. Le sommet des murs de la nef et des bas-côtés est orné d'une corniche soutenue par des modillons sculptés de têtes d'hommes et d'animaux. La façade occidentale ouvre sur trois hautes fenêtres et s'organise autour d'un grand portail central flanqué de deux portails latéraux au niveau des bas-côtés. À l'angle du chœur et du bas-côté sud s'élève une tour-clocher de plan carré, haute de 60 mètres et surmontée d'un clocheton.

Les trois portails de la façade occidentale datent du milieu du XIIIe siècle et ont été mutilés durant la Révolution ; les deux portails latéraux, aujourd'hui murés, sont encadrés de colonnes, leurs tympans sont surmontés d'archivoltes en plein cintre et décorés d'arcs trilobés, et les reliefs de l'agneau pascal et d'une croix nimbée sont très abîmés. Le grand portail central, bordé d'archivoltes en arcs légèrement brisés, porte un tympan représentant le Christ en majesté entouré du tétramorphe ; le linteau expose des scènes de la vie de la Vierge et de l'enfance du Christ, surmontées d'arcs trilobés, le trumeau accueille une statue du Christ et les statues-colonnes des embrasures, très mutilées, figuraient apôtres et saints. Le portail méridional a conservé son tympan du XIIIe siècle, probablement sculpté vers 1220 ; couvert de plâtre, il a échappé aux destructions révolutionnaires et montre au centre une Maestà entourée de deux anges thuriféraires et de deux moines bénédictins agenouillés.

L'intérieur présente une élévation à trois niveaux avec de hautes arcades en arc brisé, un triforium aveugle et des fenêtres hautes composées de deux lancettes surmontées d'un oculus. La nef compte trois vaisseaux de six travées ; le vaisseau central est fermé à l'est par un chœur droit tandis que les vaisseaux latéraux se terminent par des absides semi-circulaires. La couverture est constituée de voûtes sur croisées d'ogives dotées de clés de voûte sculptées. Dans le bas-côté sud se trouve une piscine encadrée de deux colonnes et surmontée d'un arc trilobé, et le chœur est séparé de la nef par une grille en fer forgé.

La rosace du chevet conserve des vitraux anciens datés du premier quart du XIIIe siècle : un oculus central est entouré d'un premier cercle de huit médaillons et d'un deuxième cercle de seize médaillons, les huit médaillons intérieurs représentant des scènes du Jugement dernier, dont la résurrection des morts, des élus conduits par des anges et des élus couronnés. Les autres verrières, datant de la fin du XIXe siècle, figurent les apôtres saint Pierre et saint Paul, le baptême du Christ daté de 1884, le roi saint Louis et des épisodes de la vie de la Vierge tels que l'Annonciation, la Visitation et le Couronnement ; l'une porte la signature de la Maison Champigneulle et une autre celle de l'atelier des carmélites du Mans.

Le mobilier comprend des clôtures du chœur et des collatéraux en fer forgé peint et doré du XVIIIe siècle ainsi que deux fonts baptismaux, l'un en pierre et l'autre en fonte. Au nord de l'église, le cloître, édifié au XVIe siècle à l'emplacement de l'ancien cimetière des moines, présente des galeries occidentale et septentrionale reposant sur de larges arcades en plein cintre et couvertes de charpentes apparentes en châtaignier ; la galerie septentrionale conduit à l'ancienne chapelle funéraire de Sainte-Quinette et le côté est s'ouvre sur un grand portail de style Renaissance. Un jardin médiéval d'herbes médicinales et aromatiques, réaménagé à l'intérieur du cloître en 1997 sous le thème « la vie et la mort », est composé de douze rectangles symbolisant les apôtres et les mois de l'année, d'un rectangle central figurant le Christ et de quatre chemins évoquant les éléments, les saisons, les évangélistes et les quatre fleuves du Paradis ; l'intersection des allées centrales évoque la croix du Christ.

Liens externes