Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Magny-en-Vexin dans le Val-d'oise

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Renaissance et néo-Renaissance Architecture gothique flamboyant

Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Magny-en-Vexin

  • 1 Rue de la Digue
  • 95420 Magny-en-Vexin
Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Magny-en-Vexin
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Crédit photo : Reinhardhauke - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 14 janvier 1908

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-la-Nativité

L'église Notre-Dame-de-la-Nativité-de-la-Vierge est une église catholique paroissiale située à Magny-en-Vexin, dans le Val-d'Oise, au sein du Parc naturel régional du Vexin français. Elle succède à une église contenant des éléments du XIIIe siècle, incendiée par les Anglais en 1436 pendant la guerre de Cent Ans. La reconstruction a débuté vers la fin du XVe siècle par le chœur et les parties orientales dans un gothique flamboyant, en conservant les piles du clocher médiéval et le plan de la nef. Aux XVIe et début du XVIIe siècle, l'édifice a été agrandi latéralement dans le style de la Renaissance, avec notamment l'élévation d'un bas-côté sud flanqué de chapelles, la création d'un second croisillon nord, l'édification d'une sacristie et d'une grande chapelle seigneuriale. L'élévation sud, tournée vers la ville, se distingue par sa silhouette et son riche décor renaissants, tandis qu'à l'intérieur seul le chœur garde un caractère résolument flamboyant. Classée monument historique par l'arrêté du 14 janvier 1908, l'église demeure l'église principale du doyenné du Vexin ouest. Elle occupe le nord du centre-ville, en bout des rues de l'Église et Notre-Dame, à l'intersection des rues Saint-Sauveur et de l'École ; la façade méridionale donne sur le parvis et la façade orientale sur la rue de la Digue. Les origines paroissiales sont peu documentées, mais on sait qu'un prieuré était associé à l'église au XIIIe siècle et que la paroisse dépendait du prieuré d'Aureil. La première phase de reconstruction après 1488 est liée à Pierre Le Gendre et au maître-maçon Guillaume Lemaistre de Gisors, qui entreprirent chœur, collatéraux et croisillons du transept ; les campagnes suivantes se sont succédé par intermittence sous l'impulsion des seigneurs locaux, notamment les Neufville de Villeroy. Le plan est globalement cruciforme avec quelques irrégularités imposées par le terrain : une nef de quatre travées barlongues, deux bas-côtés doublés de chapelles, un transept à bras prolongés, un chœur de deux travées et la chapelle dite de la Vierge. Le clocher, au-dessus de la croisée, conserve des noyaux du XIIIe siècle habillés au style flamboyant ; l'édifice atteint environ 47 mètres de longueur, 25 mètres de largeur au niveau de la nef et 42 mètres de hauteur totale pour la tour et la flèche. La plupart des travées sont voûtées d'ogives, avec des voûtes à liernes et tiercerons dans les croisillons et une voûte en étoile dans le chœur ; les chapelles du bas-côté sud présentent des plafonds à caissons plats. Les toitures associent toits à deux pans, croupes et toits en pavillon, produisant une silhouette extérieure complexe et atypique. Le chœur, conçu par Guillaume Lemaistre et bâti vers 1490-1520, illustre le gothique flamboyant à son apogée : élancé, lumineux et dépouillé, il met en valeur vitraux et mobilier plutôt que l'ornement architectural. Le croisillon sud et la chapelle de la Vierge, aménagés aux XVIe–XVIIe siècles, se caractérisent par de vastes baies en plein cintre et des voûtes à liernes et tiercerons ; la chapelle abrite notamment une Vierge à l'Enfant en albâtre du XIVe siècle. La croisée du transept repose sur quatre piles médiévales habillées au style flamboyant et la chapelle du Sacré-Cœur illustre l'évolution vers la Renaissance tardive. Le bas-côté sud, élevé vers les années 1560, adopte des références toscanes et doriques, de grandes fenêtres et des plafonds à caissons richement sculptés ; la première chapelle sert de chapelle baptismale. La nef, plus étroite, sans fenêtres hautes et modifiée au XIXe siècle, conserve néanmoins des éléments gothiques et des traces de projets d'extension non menés à terme. Le bas-côté nord, édifié en même temps que la nef, conserve un caractère flamboyant et abrite deux chapelles dont l'une, dédiée à saint Roch, contient la sépulture du marquis de Vallière. L'extérieur le plus visible est la façade méridionale où le portail sud, cantonné de pilastres et d'archivoltes ornées de niches, domine le parvis ; un lanternon d'inspiration italienne éclaire une tourelle d'escalier. Le mobilier est particulièrement riche et en grande partie protégé : le baptistère daté de 1534, édicule hexagonal sculpté, est l'un des plus remarquables et peut être considéré comme l'un des plus anciens baptistères Renaissance en pierre de France. Les priants des Neufville de Villeroy, trois statues en marbre dues à Mathieu et Germain Jacquet, forment des chefs-d'œuvre de l'art funéraire et furent restitués à l'église après la Révolution. La Vierge dite Notre-Dame la Blanche, en marbre ou albâtre du XIVe siècle, ainsi que d'autres Vierges médiévales et des éléments sculptés sont classés. Parmi les peintures figurent La Madeleine repentante de Jean-Baptiste Santerre, une Adoration des bergers de Louis de Boullogne le jeune et plusieurs autres toiles ou copies, dont une œuvre attribuée à Alonso Cano. Les grandes orgues, construites en 1662 par Guy Jolly et modifiées à diverses reprises, sont classées au titre d'objet depuis 1930 ; l'instrument compte 17 jeux répartis sur deux claviers et un pédalier. Outre ces pièces majeures, l'église conserve un confessionnal du XVIIe siècle, les vantaux sculptés du portail sud et des vitraux du XIXe siècle illustrant la vie de la Vierge, la Passion et les œuvres de miséricorde. Au total, dix-sept éléments du mobilier sont classés au titre objet, témoignant de l'importance artistique et historique de l'édifice qui illustre la stratification du gothique flamboyant à la Renaissance dans le Vexin français.

Liens externes