Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Molières en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Molières

  • D27
  • 24480 Molières
Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Molières
Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Molières
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Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, 2e moitié XIIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

L'église en totalité (cad. B 1106) : inscription par arrêté du 28 janvier 2013

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-la-Nativité

L'église Saint-Jean, également appelée Notre‑Dame de la Nativité, se situe à Molières dans le département de la Dordogne. Une première église, au nord de la bastide et antérieure à celle-ci, a donné son nom à la paroisse sancti Johannis de Molarii. La bastide a été fondée en 1282 et a reçu sa charte en 1286 ; l'église actuelle a été édifiée peu après et son clocher carré date de cette période. Contrairement à la plupart des églises de bastide, elle se trouve éloignée de la place centrale, ce que la chercheuse Evelyne Lemasson attribue soit à l'antériorité de l'édifice, soit à une construction ultérieure sans emplacement prévu. L'édifice était primitivement à nef unique ; au XVe siècle une seconde nef, voûtée de croisées d'ogives, y fut ajoutée. D'autres descriptions le présentent comme une vaste église du XIVe siècle à nef unique de plan rectangulaire, ce qui souligne la complexité de son évolution. La façade occidentale était cantonnée de deux tours ; aujourd'hui seule subsiste la tour nord accolée au flanc nord du clocher. Les murs étaient raidis par des contreforts saillants, et la nef était à l'origine voûtée d'ogives dont subsistent des consoles dans l'angle nord‑ouest de la première travée. En 1580 l'église fut incendiée par le capitaine Chans de Monsac ; la voûte disparut et fut remplacée en novembre 1771 par un lambris exécuté par les menuisiers Bernard Clerc et Joseph Loubiat. Un dessin de Léo Drouyn daté du 21 juin 1846 montre l'édifice partiellement ruiné, la couverture effondrée sur la seconde travée et la tour sud détruite. D'importantes réparations sont intervenues entre 1847 et 1850 : le lambris fut remplacé par un lambris en anse de panier, les murs rehaussés de deux mètres avec réemploi des pierres des contreforts, la tour sud remplacée extérieurement par un contrefort et intérieurement par une petite chapelle néogothique. À la fin du XIXe siècle le chevet plat a été transformé par l'adjonction d'une abside à cinq pans inscrite entre deux murs parallèles, isolant deux petites salles et percée de baies à double lancette ; de nouvelles fenêtres furent ouvertes dans le chevet et les murs latéraux, sans doute dans le cadre d'un projet de transformation en église à trois nefs. Vers 1886 onze verrières réalisées par le maître verrier bordelais Henri Feur furent posées et illustrent des épisodes de la vie du Christ et de la Vierge, parmi lesquels le Couronnement de la Vierge, l'Annonciation, le Baptême du Christ, la Sainte Famille, le Mariage de la Vierge, le Calvaire avec la Vierge et sainte Madeleine, la Présentation de la Vierge au Temple, la Mort de la Vierge et le Sacré‑Cœur. L'édifice a fait l'objet de réparations en 1908, d'une consolidation des fermes en 1926, puis d'une restauration importante entre 1979 et 1982. Lors de cette dernière campagne la couverture et la charpente anciennes ont été déposées, le lambris abandonné au profit de fermes apparentes placées au droit des anciens supports des voûtes, les fenêtres restituées à leur emplacement d'origine et les élévations latérales rehaussées au XIXe siècle conservées. En 1982 une cuve baptismale ornée d'arcs trilobés et de fleurs de lys, trouvée dans le jardin du presbytère, a été installée dans l'église, et la rose de la façade a été revitrée en 1986. L'édifice a été inscrit partiellement au titre des monuments historiques le 12 octobre 1948 pour son clocher et ses façades, puis inscrit intégralement le 28 janvier 2013. Sur le plan, l'église présente un rectangle à nef large de quatre travées ; la première travée comprenait autrefois deux tours latérales et une tribune dont subsistent des corbeaux sur la tour nord. La façade occidentale reste l'élément le plus représentatif de l'art périgourdin du début du XIVe siècle. Parmi les éléments remarquables figurent le chevet du XIVe siècle remanié à la fin du XVe siècle dans son remplage flamboyant, le chevet reconstruit à la fin du XIXe siècle, le portail occidental et les fermes de la couverture.

Liens externes