Construction de la chapelle 1509 (≈ 1509)
L'abbé de Saint-Germain-des-Prés décida la construction d'une chapelle à Puteaux.
1523
Consécration de la chapelle
Consécration de la chapelle 1523 (≈ 1523)
La chapelle fut consacrée par l'évêque de Paris François de Poncher.
1573
Transformée en succursale
Transformée en succursale 1573 (≈ 1573)
La chapelle fut transformée en succursale.
1717
Élévation au rang de paroisse
Élévation au rang de paroisse 1717 (≈ 1717)
La chapelle fut élevée au rang de paroisse.
XVIIe siècle
Ajout du clocher
Ajout du clocher XVIIe siècle (≈ 1750)
Un clocher fut adjoint à l'édifice au milieu du XVIIe siècle.
XIXe siècle
Restauration complète
Restauration complète XIXe siècle (≈ 1865)
L'église fut restaurée par l'architecte départemental Paul Eugène Lequeux.
1939
Abandon de l'église
Abandon de l'église 1939 (≈ 1939)
L'église fut abandonnée et se détériora.
1946
Interdiction au culte
Interdiction au culte 1946 (≈ 1946)
L'église fut interdite au culte.
1954
Destruction du clocher
Destruction du clocher 1954 (≈ 1954)
Les restes du clocher furent abattus.
1975
Restauration et classement
Restauration et classement 1975 (≈ 1975)
L'église fut classée monument historique et fit l'objet d'une campagne de restauration.
1985
Retour au culte
Retour au culte 1985 (≈ 1985)
L'église fut restaurée et rendue au culte.
2014
Travaux de peinture
Travaux de peinture 2014 (≈ 2014)
La mairie de Puteaux fit réaliser des travaux de peinture dans l'église.
2015
Restauration après erreur
Restauration après erreur 2015 (≈ 2015)
La mairie engagea des travaux de restauration après une erreur de peinture.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
L'église (cad. AC 119) : classement par arrêté du 2 avril 1975
Personnages clés
François de Poncher
Évêque de Paris qui consacra la chapelle en 1523.
Paul Eugène Lequeux
Architecte départemental qui mena la restauration au XIXe siècle.
Jacques Rousseau
Verrier attribué à la création du vitrail de la Pentecôte.
Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-la-Pitié
Notre-Dame-de-la-Pitié est une église du diocèse de Nanterre située à Puteaux, dans les Hauts-de-Seine. L'abbé de Saint-Germain-des-Prés décida la construction d'une chapelle à Puteaux en 1509 ; elle fut consacrée en 1523 par l'évêque de Paris François de Poncher et dépendait alors de la paroisse de Suresnes. Transformée en succursale en 1573, elle fut élevée au rang de paroisse en 1717. Au milieu du XVIIe siècle on lui adjoignit un clocher, et l'édifice fit l'objet d'une restauration complète au milieu du XIXe siècle par l'architecte départemental Paul Eugène Lequeux, qui lui donna une nouvelle façade. Abandonnée à partir de 1939, l'église se détériora et fut interdite au culte en 1946 ; les restes du clocher furent abattus en 1954. Menacée de destruction en 1962, elle fit l'objet d'une campagne de restauration engagée à partir de 1975 et classée monument historique le 2 avril 1975 ; elle a été restaurée et rendue au culte en 1985.
L'édifice se compose d'une nef rectangulaire terminée par une abside polygonale, sans transept ni bas-côtés. Située au bord de la Seine, son chevet est adossé au quai De Dion-Bouton et reste bien visible depuis le fleuve. L'église est généralement fermée pendant la semaine. La messe dominicale y est célébrée à 18 h 30, sauf pendant les vacances scolaires.
Plusieurs vitraux du XVIe siècle ornant l'église ont été inscrits à l'inventaire des monuments historiques en 1886. Ils représentent notamment la Vie de saint René d'Angers (parfois appelée Vie de saint Maurille), l'Assomption de la Vierge (datée de 1558 et offerte par un boucher de Puteaux), la Pentecôte (attribuée au verrier Jacques Rousseau et éventuellement datable de 1558), ainsi que des compositions comme un Calvaire et une Adoration des bergers. Le vitrail du Baptême du Christ a disparu.
En décembre 2014, la mairie de Puteaux a fait réaliser des travaux de peinture dans l'église, durant lesquels le chœur fut repeint en rouge vermillon, des pans de mur et le bénitier en violet et certaines statues en jaune beige ; des meubles et statues auraient également été déplacés. La DRAC d'Île-de-France ouvrit une enquête, estimant que ces interventions avaient été menées sans consultation de la Conservation régionale des monuments historiques, du préfet ni du curé. La mairie a reconnu son erreur et a engagé en décembre 2015 des travaux de restauration, comprenant le nettoyage des murs et du mobilier, pour une durée d'environ un an et un coût estimé à 500 000 euros.
La plus grande partie du film Une aussi longue absence, réalisé en 1961, a été tournée autour de l'église alors à l'abandon.